Notre partenaire, DvdCritiques.com, par l´intérmédiaire de Bruno Orrù, vient de faire un article intéressant faisant le point sur la guerre entre les deux formats haute définition :


Blu-ray contre HD-DVD : juin 2007 - dossier complet - second round

Fin 2006, je vous proposais une première synthèse de l’affrontement technique et commercial entre les deux prétendants à la succession du DVD. Six mois plus tard, les deux clans HD DVD et Blu-ray peinent à convaincre le grand public mais, et c’est plus fâcheux, les professionnels. Il semble de plus en plus que le véritable combat commercial se déplace vers les fêtes de fin d’année mais la stratégie d’attaque se joue en ce moment. Voici un état des lieux de la HD sur supports optiques dans le monde, et ce n’est pas franchement glorieux.

 

Synthèse (sans images) par Bruno Orrù

 

Alors que je vous proposais une première synthèse des supports optiques HD à l’approche de la fin de l’année 2006, j’étais encore confiant d’un certain développement commercial au niveau des lecteurs des deux formats, avec un relais appuyé du coté des éditeurs. Malheureusement, de nombreux évènements vont troubler le jeu avec une répercussion sensible sur l’intérêt du grand public.

 

L’aventure Blu-ray

Coté Blu-ray, après avoir bombé le torse une bonne partie de l’année 2006, les équipes ont convenues que le véritable départ se ferait avec l’introduction de la console Playstation 3. Si le planning initial de novembre à été maintenu pour les Etats Unis (clairement le terrain de jeu le plus stratégique pour Sony), l’Europe à du attendre le 23 mars dernier pour voir arriver les cartons dans les magasins. Des deux cotés de l’Atlantique l’engouement pour la console est toutefois timide. La faute sans aucun doute à un prix insolent pour une console de jeu. Bien sur la PS3 est beaucoup plus qu’une console de jeu, vous le savez plus que quiconque si vous suivez nos différents reportages et surtout si vous avez lu notre test de la console (suivez ce lien). Seulement voilà, la convergence numérique semble encore en 2007 l’apanage d’amateurs de loisirs numériques qui ne représentent pas de grandes masses, en tout cas pas celles qui permettrait à Sony d’être complètement heureux pour ce double départ de la PS3.

Stratégie incomprise pour le commun des mortels ?

Il faut dire que si la stratégie marketing qui entoure la PS3 est claire pour son géniteur et certains journalistes spécialisés, elle est nettement plus diffuse pour la ménagère, celle qui serait prête à offrir la console à sa petite tête blonde sans certains freins : le prix de 600€ (toujours cette stupide histoire d’argent !) mais aussi la nécessité déclarée de posséder un écran plat HD. Quand on rajoute un prix des jeux de 60/70€ (mais c’est la norme pourraient déclarer ceux qui ont décidément beaucoup d’argent à placer dans le monde du jeu vidéo) on comprend que la cible devient étroite et que les ventes ne s’envolent pas comme celles de certaines consoles portables récentes. Qui, en Europe, pourrait s’intéresser aux fabuleuses possibilités multimédia alors que les services semblent réservés pour l’instant aux américains ? Qui pourrait s’intéresser aux plaisirs du cinéma chez soi en HD alors que le catalogue de titres Blu-ray reste faible et les galettes proposées au prix fort de 25/30€ alors que tout le monde à pris l’habitude de jeter dans le caddie des DVD à 14.99€, voire beaucoup moins ?

Lecteurs de salon, une rareté de l’offre pénalisante

Mais le Blu-ray ce n’est pas seulement pas PS3, enfin si, presque. En toute logique, l’offre de lecteurs de salon Blu-ray devrait être importante. La communication de l’association Blu-ray est en effet principalement axée sur le support important des constructeurs et des éditeurs. Seulement voilà, un énorme mystère subsiste ; pourquoi diable les principaux constructeurs partenaires (Pioneer, Philips, JVC…) qui présentent des prototypes de lecteurs sur les salons mondiaux depuis maintenant près de cinq ans (oui, vous avez bien lu, 5 ans !) ne proposent toujours rien de concret ? Un silence bleu étourdissant qui laisse pantois les deux qui ont bien voulu jouer le jeu, Samsung puis Panasonic.

Le lecteur hybride, la solution ?

C’est peut-être pour cela que le Coréen LG a surpris tout le monde en janvier dernier, dans le cadre du salon CES de Las Vegas. LG présentant par surprise et en grandes pompes (stand gigantesque avec animations régulières, publicités géantes sur la façade de l’hôtel le plus proche du centre de convention…) un lecteur hybride, capable de lire aussi bien les galettes Blu-ray que HD DVD. Ce lecteur ne pourra toutefois pas arborer le logo HD DVD par manque de compatibilité complète avec l’interactivité HDI HD DVD mais le mal est fait. Du coté de Toshiba on se félicite bien entendu qu’un constructeur originellement affilié au clan Blu-ray propose un lecteur HD DVD mais du coté Blu-ray on ressent clairement sur place un malaise.

Samsung semble également avoir un tic nerveux, même si ses plus haut responsables s’en défendent sur le moment (j’ai eu la chance de mener une interview du vice président du groupe), un lecteur hybride est bien à l’étude chez cet autre Coréen. De fait, très récemment, le constructeur clamait l’apparition pour la fin de l’année aux Etats Unis (malheureusement pas de date officielle pour l’Europe) d’un lecteur hybride aux prétentions plus appuyées que son concurrent national LG. Du coté des constructeurs Japonais liés au clan Blu-ray, c’est un silence glacial qui perdure et les seules intentions de lecteurs Blu-ray restent sur le papier pour la fin de l’année, ou pour cet été pour le chef de file Sony.

Les disques sont bien là, mais encore en quantités insuffisantes

Coté éditeurs, les actions sont plus régulières mais le relais marketing faible. Celui qui souhaite acheter un disque Blu-ray doit cibler des magasins spécialisés. Les premières salves de titres Sony Pictures ont permises de mesurer l’apport qualitatif visuel et sonore. Si l’on de devait retenir qu’un seul argument pour le Blu-ray, ce serait sans aucun doute la claque visuelle et sonore qu’apporte cette expérience. Bien entendu, comme pour le DVD, toutes les propositions ne sont pas de qualité équivalente mais globalement, pour celui qui possède un diffuseur HD et une installation sonore de qualité, l’écart entre DVD et Blu-ray est important.

Si le clan Blu-ray insiste depuis le début sur les nouveautés de navigations et de possibilité d’interagir avec le contenu, les premières salves sont, en très grosse majorités, dépourvues d’interactivité, notamment des nouvelles possibilités offertes par la plate-forme Java propre au Blu-ray. C’est du coté de chez Fox que les efforts sont les plus probants sur le sujet avec quelques tentatives sur des titres comme Speed, La ligue des gentlemen extraordinaires ou encore X-men 3. Il n’est toutefois pas certain que ces apports interactifs soient un véritable déclencheur d’intérêt car ils matérialisent des actions qui existent depuis longtemps en informatique, voire dans le domaine du jeu vidéo. Pas de révolution ludique par conséquent mais une évolution nécessaire pour une plate-forme vidéo.

Pour plus de commentaires, nous vous invitons à lire nos différents comptes rendus en suivant ce lien.

 

L’aventure HD DVD

Le HD DVD possède sur le papier un avantage important, c’est le format officiel avalisé par le DVD forum pour succéder au DVD. Une continuité que l’on constate également au niveau de la technique puisque la fabrication d’un HD DVD s’appui en partie sur les structures DVD existantes. De fait le coût de fabrication et de production d’un HD DVD est sensiblement inférieur à un Blu-ray. Pour autant, il faut bien admettre que le clan HD DVD n’a pas su rallier de son coté les principaux éditeurs de DVD. Non pas que les supporters du HD DVD ne soient pas importants mais quand il manque à l’appel des gens comme Disney ou Fox, cela peut poser des épines dans la communication relative à la disponibilité d’un catalogue exhaustif. Si je mentionne ce point dès l’ouverture de ce paragraphe c’est que c’est clairement le gros point faible du clan HD DVD. Pour le reste, nous allons voir que le HD DVD n’a pas à rougir de ses prétentions, bien au contraire.

 

Les deux font la paire

C’est vrai que les deux clans concurrents ont joués de malchance sur leurs stratégies respectives… à moins que certaines compétences soient à mettre en cause ? Toujours est-il que retards et approximations se payent cash aujourd’hui par une mise en place à la visibilité commerciale nébuleuse. Du coté des passionnés de home-cinéma, la cible théoriquement la plus réceptive, l’attentisme est de mise. Un attentisme bien entendu directement lié au prix élevé des lecteurs et à la dualité de l’offre HD. En discutant on s’aperçoit que beaucoup pensent que le Blu-ray a plus de chances de l’emporter grâce au support multiples des éditeurs et des constructeurs mais le prix très élevé des lecteurs (1.000  - 1.800€) annihile toute volonté d’achat. L’achat d’une platine HD DVD, de prix franchement plus raisonnable (600 – 900€) devient logique en remplacement d’une platine DVD mais n’annule pas l’attentisme général, le catalogue HD DVD restant trop confiné pour l’instant.

Du coté de Toshiba, les équipes marketing semblent avoir pris la décision de jouer l’effet prix des lecteurs face à la cruelle absence de lecteurs Blu-ray à prix inférieur à 1.000€. De fait, une référence intermédiaire devrait arriver rapidement, sans compter dans les prochains mois des lecteurs sous marques chinoises de prix encore plus sympathiques.

Si le départ des ventes de lecteurs HD DVD en Europe semblait prometteur en mars, les multiples sorties décalées de films ne vont pas accélérer le processus ; en effet, l’authoring des HD DVD réalisés aux Etat-unis a été testé sur les lecteurs américains de première génération, moins regardant aux caractéristiques exactes du cahier des charges HD DVD. Arrivés en Europe, les équipes de Studio Canal ont par exemple constatées avec dépit que la lecture des titres sur les platines européennes de seconde génération posaient de multiples problèmes, notamment du coté de l’interactivité.

 

Ratés sonores

La HD, ce n’est pas uniquement une belle image, c’est également du son en haute résolution. Là encore, le sempiternel combat qui oppose les firmes Dolby et DTS ne permet pas une bonne lisibilité des formats disponibles. Pour couronner le tout, les formes les plus intéressantes (les deux formats non compressés Dolby Digital TrueHD et DTS Master Audio) posent des soucis de décodage ! Si le Dolby TrueHD est bien géré par le lecteur Toshiba dans sa version haute de gamme (EX1) le décodage n’est pas permis dans le lecteur de base ni par les lecteurs Blu-ray actuels ! Coté DTS Master Audio ce n’est pas mieux car aucun lecteur à ce jour n’est capable de le décoder. Coté amplificateurs, c’est pareil, il va falloir attendre la fin de l’année pour avoir à disposition quelques références capables de ce type de décodage. Il faut également préciser que lecteur et amplificateur doivent posséder une liaison HDMI  en version 1.3, ce qui n’existe tout simplement pas pour cette première partie de l’année 2007 !

C’est certainement pour cette raison que Sony Pictures propose sur ses Blu-ray des pistes PCM non compressées. C’est en effet à ce jour le seul moyen de proposer une immersion sonore non compressée sans imposer une liaison HDMI qui n’existe pas !

 

Fidélité incertaine ?

Du coté des constructeurs, on vient de le voir, les deux coréens LG et Samsung ne semblent plus d’accord pour rester exclusif au clan Blu-ray. Il semble que cette idée de non exclusivité se propage puisque Hitachi (qui s’est toujours rangé coté Blu-ray jusqu’à présent) et Kenwood affirment souhaiter développer des lecteurs HD DVD. Si cela se confirme, le combat risque bien de s’éterniser mais, dans le même temps, cela pourrait rassurer les acheteurs intéressés par la HD, la question de disponibilité restreinte du catalogue ne se pose plus. Il serait intéressant d’ailleurs d’imaginer la position des éditeurs qui « dépensent » de l’argent sur les deux formats si les lecteurs polyvalents HD DVD / Blu-ray se généralisent.

Du coté des éditeurs justement, il semble officieusement que chez Warner ou Paramount, les deux gros éditeurs qui jouent les deux cartes, les directions respectives sont extrêmement déçues ; les efforts financiers et commerciaux importants ne permettent pas de lancer un marché tétanisé par la confrontation des deux formats.

Dreamworks qui ne s’était pas encore prononcé sur le sujet vient récemment de confirmer son… non choix et s’engage dans un premier temps à produire son catalogue et ses nouveaux titres sur les deux formats. Cela prouve bien que la séduction de l’un ou l’autre des deux formats après plusieurs de mise sur le marché (qualité, sécurisation, facilité de production…)  ne soit pas assez forte pour créer un véritable engagement en dehors des éditeurs qui se sont rangés dés le départ du coté de Sony.

Beaucoup plus grave pour le clan Blu-ray, Disney, l’un des plus fervents défenseurs du Blu-ray, a déjà communiqué sur la possibilité de réaliser des sorties également en HD DVD. Si cela s’avère fondé (ces allusions en réunions publiques d’actionnaires n’ont jamais été vraiment confirmées), cela serait un revers très important pour le clan Blu-ray et la traduction des difficultés importantes que rencontrent les éditeurs pour la production de titres Blu-ray. Il n’y a qu’à d’ailleurs regarder du coté des plannings de la Warner qui sort de nombreux titres en HD DVD mais propose leur équivalent Blu-ray plus tard, souvent avec une interactivité allégée.

Problématique qu’il fait également relier au défauts de compatibilité des lecteurs Blu-ray de salon qui ne savent pas reconnaître notamment les commentaires vidéo déjà bien en place sur de nombreux titres HD DVD.

 

Total HD

Rappelons également en quelques mots que Warner a proposé lors du dernier salon CES de Las Vegas (janvier) une alternative sous forme d’un DVD hybride avec une face HD DVD et une face Blu-ray. Une offre séduisante sur le papier mais dont le coût de production non annoncé serait handicapant. Warner parlait alors d’une mise sur le marché de ces premiers disques THD pour l’été. Encore quelques mois à patienter pour en savoir plus.

 

Un troisième larron

Le combat entre HD DVD et Blu-ray vous fatigue ? Prenez donc des vitamines car une troisième alternative arrive pour la rentrée des classes 2997. La proposition n’est pas récente et provient d’une société indienne basée à Londres. New Medium Enterprise est une société qui détient des brevets sur la fabrication d’une galette au format physique similaire au DVD mais pouvant superposer jusqu’à 8 couches d’informations sachant qu’actuellement les plateformes disponibles ne permettent que la fabrication de galettes à 4 couches. Cet empilement impressionnant permet d’offrir un maximum de 48 Gb d’informations sachant que les 24 Gb possibles dans un premier temps sont largement suffisant pour offrir du contenu HD. Le débit permit oscille entre une moyenne probable de 20 Mb/s mais en théorie il pourrait y avoir des pics (compression VBR) à 48 Mb/s.

Pour avoir la prétention de proposer un format HD en concurrence du HD DVD et du Blu-ray il fallait trouver une structure de fichiers différente de celles existantes et par ailleurs soumises aux royalties du DVD forum. NME va trouver son bonheur du coté du déjà connu EVD, format HD qui a tenté une percée sur le marché chinois ces dernières années, sans grand succès commercial il faut bien l’avouer.

NME assure avoir les moyens financiers d’un lancement mondial de son nouveau format VMD sachant que la technologie multicouches que la société propose est stable et que la structure EVD fonctionne parfaitement depuis quelques petites années.

L’avantage principal de cette offre c’est le prix. En effet, le prix des lecteurs sera sensiblement moins cher que les formats leaders puisqu’il sera possible de trouver des lecteurs DVD / VMD aux alentours de 300€. Ces lecteurs sont totalement compatibles avec le DVD actuel et coté HD accepteront des masters en MPEG2 HD (EVD fonctionne actuellement avec ce format) mais aussi du H264 ou du VC-1 (HD WMV).

Si l’offre technologique a du sens, NME peine depuis le début à convaincre les journalistes que son offre à un avenir en ne pouvant pas assurer de partenariat avec les éditeurs de programmes qui « font la loi » sur le marché mondial. Alors que les lecteurs sont prêts depuis un an, leur mise sur le marché restait notamment conditionnée à trouver un distributeur et une association concrète avec un ou plusieurs éditeurs. C’est chose faite depuis quelques jours avec l’annonce du partenariat signé avec Seven7 / Metropolitan, un distributeur français que l’on connait surtout pour avoir mis sur le marché français la trilogie du Seigneur des anneaux. L’offre de base pour une étiquette de 300€ sera constituée du lecteur et de cinq films, 20 autres titres issus du catalogue Metropolitan devraient également être disponibles. Cet effort financier et de disponibilité (restreinte) de titre sera-t-il suffisant pour inquiéter les monstres HD DVD et Blu-ray ? Pas sur car rien de dit que Metropolitan va donner une totale exclusivité de ses titres au clan HD VMD (je ne vois pas comment l’éditeur pourrait justifier une sortie de la trilogie Le seigneur des anneaux uniquement en HD VMD !) et que le prix des lecteurs HD DVD devrait baisser d’ici quelques mois et qu’il n’est pas impossible de trouver prochainement des lecteurs HD DVD (marques chinoises) aux environs de 300€ !

 

Conclusion round 2

L’affaire n’est vraiment pas simple. Le grand problème, c’est qu’aucune offre ne semble prendre vraiment l’avantage et ne semble convaincre réellement par sa stratégie. Nous voilà potentiellement avec trois formats HD (deux déjà bien en place, un troisième qui tente sa chance devant les déboires des deux premiers) et un environnement commercial peu séduisant ; des lecteurs chers (par rapport au prix d’un lecteur de DVD actuel), un catalogue qui se développe doucement et avec peu de grands titres (les éditeurs préfèrent garder leurs grosses cartouches pour plus tard, lorsque le parc de lecteur sera plus conséquent et les ventes potentiellement plus intéressantes) et, surtout, un attrait HD qui ne semble pas séduire plus que ça les foules. Est-ce si étonnant ? Si l’on regarde les modes de consommations de musique et de cinéma aujourd’hui, il n’est pas si évident que les grandes foules souhaitent respirer de la HD à plein poumons, considérant la mise de fond financière imposée (téléviseur adéquat, lecteur HD, environnement sonore 5.1 de qualité).

Bien que sous le charme de la HD depuis de long mois maintenant, nous ne pouvons pas blâmer tous ceux qui contiennent leur envie devant ce choix imposé, financièrement lourd à supporter. Après plusieurs mois de mise sur le marché, la visibilité est toujours aussi incertaine et il devient de plus en plus évident que le prochain match d’importance va se jouer sur la fin d’année 2007. C’est à ce moment là que l’on pourra mesurer avec certitude l’impact de la PS3 sur la marché de la vidéo Blu-ray, que l’on pourra constater si, en fin, des lecteurs Blu-ray sont disponibles, à quel prix, et vérifier que les bonnes ventes de lecteurs HD DVD se confirment. C’est aussi à ce moment là que devraient sortir des films importants sur les deux formats et peut-être que lecteurs et disques hybrides seront une réalité qui permettrait de ne plus choisir. Un rêve ? Espérons que non et prions les dieux de la haute définition d’avoir un soupçon de sagesse.

 

 

Résumé du match

Le score est obligatoirement binaire pour chaque point de comparaison, éventuellement affecté d’un coefficient suivant son importance.

Au sujet des lecteurs

Disponibilité des machines : Blu-Ray 1, HD-DVD 1.

            Commentaire : Des deux cotés l’offre est restreinte mais disponible.

Respect des délais : Blu-Ray 0, HD-DVD 0.

            Commentaire : Des deux coté c’est l’anarchie, aucun planning n’est respecté.

Qualité de rendu des premiers lecteurs : Blu-ray 1, HD-DVD 1

            Commentaire : De vrais efforts de part et d’autres, bravo.

Rapport qualité prix : Blu-ray 0, HD-DVD 1

            Commentaire : Pas de lecteur Blu-ray de salon à moins de 1000€ !

Au sujet des disques

Facilité d’approvisionnement des premiers titres : Blu-ray 0, HD-DVD 0

            Commentaire : L’offre reste confidentielle, le grand public ne sait pas que cela existe !

Facilité d’approvisionnement à l’étranger : Blu-ray 0, HD-DVD 1

            Commentaire : Le HD DVD l’emporte par absence totale de code régional.

Qualité visuelle des premiers titres : Blu-ray 1, HD-DVD 0

            Commentaire : Les HD DVD sont magnifiques, mais les Blu-ray vont au-delà.

Intérêt et choix des pistes sonores : Blu-ray 1, HD-DVD 0

            Commentaire : C’est de désordre total  mais avantage Blu-ray pour le PCM non compressé.

Contenu interactif des premiers titres : Blu-ray 0, HD-DVD 1

            Commentaire : L’interactivité Blu-ray peine.

Pérennité de l’offre (coefficient 2)

Richesse du format sur la base de l’offre quantitative : Blu-ray 1, HD-DVD 0

            Commentaire : Le catalogue Blu-ray est clairement plus fort sur le papier.

Visibilité de la stratégie et la possibilité de d’imposer : Blu-ray 1, HD-DVD 1

            Commentaire : Les deux formats ont de belles cartes à jouer.

Facilité de production : Blu-ray 0, HD-DVD 1

            Commentaire : Des multiples éditeurs expriment des difficultés plus importantes pour le Blu-ray.

 

 

Soit un total de :

Blu-ray : 7

HD-DVD : 9

VMD HD (fera l’objet d’une analyse si et quand les lecteurs et disques seront disponibles)

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