18/11/2016

La boucle est bouclée. Après avoir fait le tour d'horizon des modèles milieu et haut de gamme DX750 et DX800, nous terminons par le vaisseau amiral de la gamme TV 2016 Panasonic, le DX900. Pour connaître notre verdict, suivez le guide.

Deux ans après l'AX900 et l'abandon du marché des TV plasma, Panasonic revient sur le segment haut de gamme avec l'ambitieux DX900. Déclinée en deux versions, 58 pouces et 65 pouces, le téléviseur embarque une dalle 10 bits, un rétroéclairage Direct LED associé à un local dimming 512 zones, sans oublier les compatibilités HDR, Wide Color Gamut et 3D Active. Il bénéficie également des certifications THX Display et Ultra HD Premium.

En complément de nos conditions habituelles, nous tenions à remercier Sylvain Bartoli,  calibreur professionnel certifié ISF Level II et THX Level II pour la société Vidéo HC Concept Calibration, avec qui nous avons travaillé sur la partie mesures. Merci également à Futureland pour la mise à disposition d'un second modèle du 58DX900.

Configuration de test :

  • Panasonic TX-58DX900 (PPI : 3990 €)
  • Sources : Samsung UBD-K8500, Oppo BDP-103EU, Dune HD TV Solo 4K, HTPC
  • Matériel de calibration : Sonde K10-A, Générateurs de mires DVDO AVLab TPG et Murideo Fresco Six-G, Calman 5 Professionnal

Design et qualité de fabrication :

À l'image des DX750 et DX800 testés quelques mois plutôt, le DX900 reprend la nouvelle charte esthétique Art & Interior. Après le pied modulaire « switch design » du DX750, puis le DX800 avec le système de cadre flottant « Chroma Gravity » et son cadre ultra fin, le DX900 reste plus classique dans sa forme. Un peu même old-school.

La qualité de fabrication est excellente, le support massif bien ancré au sol assure une parfaite stabilité au téléviseur, tandis que le cadre noir en aluminium confère à l'ensemble une petite touche d'élégance. L'approche est toutefois diamétralement opposée à l'effet de mode « slim », en considérant la profondeur du châssis et un caractère relativement imposant avec pas moins de 32,5 kg sur la balance pour des dimensions de 1297 x 804 x 334 mm pour le modèle 58 pouces, le DX900 revient aux bons vieux classiques.

Il faudra bien sûr prendre en considération l'empiétement de 1170 mm en fonction des dimensions de votre meuble, à moins d'opter pour un support mural avec une fixation VESA 400 x 400, mais également l'inclinaison à 6 degrés. Un détail qui peut rapidement devenir un vrai souci sur les meubles hauts.

La connectique :

Le téléviseur Panasonic se voit équipé de quatre entrées HDMI 2.0a (4K 50/60p, HDR, Deep Color, etc.), le support de la fonction Audio Return Channel (ARC) est assuré par l'entrée 2.Toutes proposent le support du HDCP 2.2. Le tableau est complété par une entrée Composante YUV, une entrée audio RCA, une sortie audio numérique optique, une sortie casque, trois ports USB dont un USB 3.0, une prise Ethernet, une entrée Antenne et Satellite, et deux emplacements CI+.

Le DX900 embarque également un tuner TNT, Câble et Satellite (DVB-T2/C/S2), et des fonctions PR et Timeshift pour la mise en pause du direct et l'enregistrement des programmes sur un périphérique de stockage USB.

La télécommande :

Le DX900 est livré avec deux télécommandes. On retrouve dans un premier temps la Touchpad Remote qui propose un pavé tactile, un micro pour le contrôle vocal et l'accès aux fonctions principales du téléviseur, et une seconde plus classique qui arbore une façade aluminium. La Touchpad Remote offre une bonne ergonomie, notamment lorsqu'il s'agit de saisir du texte (recherche, mot de passe, site web, etc.) sur l'interface Smart TV, néanmoins la télécommande principale reste beaucoup plus complète, et accessoirement plus élégante.

Toutes les fonctions du téléviseur sont accessibles, on note simplement l'intégration d'un bouton d'accès direct aux applications et à Netflix, tandis que le bouton Home permet d'accéder à l'interface Home Screen 2.0. Panasonic propose également l'application Panasonic TV Remote 2 pour piloter le téléviseur depuis un appareil mobile iOS ou Android.

Comme souvent avec les téléviseurs Panasonic, les résultats en sortie de carton sont extrêmement justes, aussi bien en mode image SDR que sur le HDR, et les outils à disposition permettent d'obtenir des résultats proches de la perfection après quelques ajustements. La calibration du DX900 a été réalisé avec Sylvain Bartoli de la société Video HC Concept Calibration, calibreur professionnel certifié ISF et THX Level II.

Mesures et calibration Rec.709 :

Comme indiqué en introduction, les résultats relevés en sortie de carton sont très intéressants, plus encore d'ailleurs que les DX750 et DX800 qui donnaient déjà à leur niveau d'excellents résultats. Alors que l'on préconisera davantage les modes Cinéma, ISF Professionnel 2 ou THX Bright Room pour une utilisation TNT, chacun offrant un bon compromis entre luminosité et contraste pour une utilisation en journée ou avec une lumière tamisée, le mode ISF Professionnel 1 reste le plus préconisé sur Blu-ray et Blu-ray Ultra HD HDR.

Echelle de gris et gamma en sortie de carton

Colorimétrie et saturations en sortie de carton (Rec.709)

Malgré une très dominante de bleu, l'échelle de gris s'avère plus que convenable avec un DeltaE à 1,9, une valeur en dessous de la moyenne de 3 préconisée, tandis que le gamma est relevé à 2,43. Le DeltaE couleurs affiche quant à lui 0.6 de moyenne, c'est tout simplement excellent. Pour obtenir un résultats plus adapté à vos conditions, on vous préconisera d'ajuster le réglage Gamma sur 2.5 afin d'obtenir une moyenne réelle de 2,4, en journée on basculera sur les réglage Gamma 2.3 pour un gamme réel à 2,2.

Panasonic met à disposition un éventail complet d'outils afin de permettre la calibration du téléviseur. Nous retrovons une échelle de blancs réglables sur 10 points, un CMS avec teinte, luminosité et saturation ajustable sur les six couleurs primaires et secondaires (RGBCYM), des réglages de gamma (prédéfinis ou manuels), et enfin un mode Direct Display Control (DDC) rendant accessibles l'ensembles des réglages du DX900 sur PC depuis le logiciel Calman (édition professionnelle) une fois raccordé en liaison Ethernet. L'ensemble de ces réglages sont également accessibles avec l'application Panasonic Viera Remote 2 (Android et iOS).

Echelle de gris et gamma en post-calibration

Colorimétrie et saturations en post-calibration (Rec.709)

Après calibration, l'échelle de gris est parfaitement ajusté avec une moyenne DeltaE 0,2, une température de couleur de 6512K (valeur référence 6500K) et un gamma de 2,39. Déjà superbe en sortie de carton, quelques menus ajustements sur les saturations des couleurs primaires (RVB) et le Cyan permettent de réduire le DeltaE couleurs à 0,44 de moyenne.

Mesures et calibration HDR Rec.2020 :

En mode Professionnel 1, les résultats par défaut en HDR sont là aussi excellents. L'augmentation de la luminosité induit une légère dominante bleue sur l'échelle de gris, le DeltaE reste toutefois la majeure partie du temps inférieur à 3, à l'exception des IRE 70 et 75. En attendant que les téléviseurs dépassent les 75% de couverture du gamut Rec.2020, nous avons opté pour une calibration à 50% de saturations selon les préconisations actuelles.

Echelle de gris, gamma EOTF et colorimétrie en sortie de carton (mode HDR Rec.2020)

Echelle de gris, gamma EOTF et colorimétrie en post-calibration (mode HDR Rec.2020)

En sortie de boîte, les saturations Rec.2020 sont relativement bien ajustée sur 50% de saturations, on remarque simplement que les teintes des couleurs Magenta et Rouge tirent "très" légèrement vers le Bleu pour le premier et Magenta pour le second. Rien d'insurmontable. Vous trouvez également ci-dessous un relevé des saturations sur les espaces couleurs Rec.709, DCI-P3 et Rec.2020.

Test Panasonic DX900 (TX-58DX900)   

Saturations Rec.709, DCI-P3 et Rec.2020

Qualité d'image HD/SD :

Le DX900 offre une qualité de mise à l'échelle Ultra HD convaincante, tout particulièrement sur les pressages Blu-ray de qualité à l'instar du récent Les 8 Salopards. La superbe colorimétrie de l'écran et la qualité du processing permettent de profiter d'une image aux teintes naturelles et précises, tout en conservant ce savoureux et authentique grain pellicule si caractéristique des films de Tarantino (le réalisateur tourne encore sur pellicule à l'image de Nolan, Scorcese et J.J Abrams).

Sur les sources HD la TNT, ADSL et Satellite, le DX900 également de très bons résultats, grâce à un excellent désentrelacement 1080i. C'est moins le cas sur les sources SD, la forte compression appliquée par certaines chaînes ne permet pas de faire de miracle.

En matière de post-traitement, aucun changement n'est à noter comparé aux DX750/DX800, puisque l'on retrouve les traditionnels filtres Netteté et Réduction du bruit. Si le premier s'avère efficace à condition de rester dans les limites du raisonnable, le second ne présente en revanche que peu d'intérêt sur les sources SD, l'amélioration du niveau de bruit se fait comme souvent au détriment d'un adoucissement de l'image. Les algorithmes Remaster définition et couleur sont également à éviter.

Qualité d'image 4K HDR :

Alors que le fabricant japonais avait opté pour une approche plus pragmatique, avec un pic lumineux situé dans les deux cas aux alentours des 450 cd/m² sur les DX750/DX800, un choix judicieux en considérant l'inefficacité du local dimming, le DX900 passe clairement un cap. À l'opposé, la colorimétrie reste très légèrement supérieure à la moyenne observée cette année sur la plupart des modèles testés. Le TX-58DX900 atteint 74 % de l'espace couleur Rec.2020, une valeur qui grimpe à 98 % en mode DCI-P3.

 

Auréolé de la récente certification UHD Premium, le DX900 se démarque davantage par sa puissance lumineuse. Sur une mire à 10 % de blanc, le téléviseur atteint pas moins de 1340 cd/m². Une valeur d'autant plus conséquente en considérant qu'il ne s'agit là que d'une première génération. Mais au-delà des chiffres, qui restent d'ailleurs plus ou moins dans les mêmes eaux que les Samsung 55KS7000 et 55KS8000, la principale différence provient de l'efficacité du local dimming et sa capacité à maintenir un excellent contraste.

L'impact du HDR est nettement décuplé, comme en attestent certaines scènes de The Revenant, notamment le superbe lever de soleil lors de l'attaque du camp des colons, et la nouvelle édition Blu-ray UHD d'Oblivion. En attendant notre banc d'essai du ZD9 (qui joue dans une autre gamme de prix), il s'agit clairement de la plus belle image HDR vue cette année.

Local Dimming et uniformité :

À l'opposé des modèles Edge LED, le local dimming Adaptative Backlight Control intégré au DX900 s'avère d'une efficacité redoutable, merci aux 512 zones de contraste introduites cette année, et le filtre en nid d'abeille (Moth-eye) qui réduit efficacement les reflets sur la dalle.

L'uniformité quant à elle s'avère tout aussi excellente, notre modèle de test n'est pas affecté par la moindre trace de clouding, on observe en revanche un très léger banding, sans que le phénomène soit pour autant rédhibitoire lors des séances. On note également un léger smearing sur certaines images sombres, un phénomène à imputer à la faible réactivité de la dalle Innolux.

 

 

Malgré un contrôle du contraste sur 512 zones, le téléviseur n'est également pas dépourvu de blooming. Assez discret dans la majeure partie des cas sur les contenus SDR (Blu-ray, TV, etc.), il se fait en revanche plus visible en HDR sur les scènes de type ciel étoilé comme Seul sur Mars, et les génériques ou sous-titres avec des lettres blanches sur fond noir. Le phénomène est également accentué par la faiblesse des angles de vision. Rien d'étonnant en soit, de ce côté-là la technologie OLED conserve un avantage indéniable avec un local dimming fonctionnel sur plus de 8 millions de zones, ce qui contribue d'ailleurs à augmenter le contraste subjectif en HDR. Une question de compromis, comme toujours.

Il reste possible d'opter pour un réglage APL Moyen ou Max pour densifier les noirs, néanmoins nous vous le déconseillons fortement, l'amélioration du contraste subjectif se fait au détriment d'un écrêtage prononcé dans les scènes sombres. Le phénomène est moins prononcé sur le réglage Bas.

Qualité image 3D :

À l'heure où la majorité des fabricants abandonnent la 3D, certains font encore de la résistance. Comme les DX750 et DX800, le DX900 bénéficie lui aussi d'une dalle compatible 3D Active. L'image 3D est naturelle et la puissante luminosité permet de compenser le port des lunettes. Le crosstalk est en revanche visible sur certaines, c'est par exemple le cas sur les travellings, mais le plus gros souci est à chercher ailleurs. En effet, à notre plus grande surprise, le téléviseur Panasonic désactive automatiquement le local dimming en mode 3D. L'impact sur le contraste est immédiat, les noirs deviennent gris.

Fluidité :

Le téléviseur offre plusieurs mécanismes d'aide à la fluidité. Réglée sur Bas, la compensation de mouvements Intelligent Frame Creation (IFC) se montre efficace sur les programmes TV et plus généralement les contenus 50/60 Hz, à l'opposé des films ou séries TV 24p ou elle génère un léger effet caméscope. Le mode Personnalisé donne de bien meilleurs résultats, avec la possibilité de régler séparément la Clarté et Fluidité. Un mode Clear Motion est aussi disponible, le mécanisme repose sur l'insertion d'une image noire entre chaque frame pour améliorer la précision des mouvements. Cependant, l'effet de clignotement engendré est trop marqué.

Utilisation jeux : mesure input lag

Point faible des DX750 et DX800, en utilisation jeux vidéo, le DX900 offre étonnament de meilleurs résultats que ses compères. Nous avons mesuré l'input lag du modèle 58 pouces à 40,7 ms avec mode Jeu actif, soit environ 2,5 images de retard par seconde. En activant le mode HDR, cette valeur remonte à 42,7 ms. Des valeurs plutôt correctes.



Panasonic réutilise la même base que l'an dernier avec la plateforme Smart TV Firefox. Un choix qui s'avère payant, l'esthétique simple et épurée de l'interface s'avère particulièrement plaisante, et la fluidité irréprochable grâce à l'intégration d'un processeur quad-core.

L'interface Home Screen 2.0 s'avère agréablement intuitive, la navigation est simplifiée au maximum avec la possibilité de basculer sur le Live TV, les Apps et les différentes sources raccordées. Pour plus de commodité, certaines sources et applications pourront être directement épinglées sur cette interface d'accueil. Le champ de recherche permet pour sa part de localiser du contenu sur une clé USB, un site web ou les services de vidéo en streaming. Le seul problème de Firefox OS est que Panasonic est aujourd'hui le seul et unique fabricant à intégrer la plateforme, ce qui limite grandement le choix en matière d'applications.

Nous retrouvons bien sûr certains incontournables tels que Netflix (4K HDR), Youtube (4K), Dailymotion, Wuaki.tv, Eurosport, ARTE et Deezer, quelques utilitaires à l'image d'une application Calendrier et Guide TV, et enfin le navigateur web Firefox. L'offre reste globalement plus maigre que la concurrence, en particulier Android TV qui commence à apparaître comme une solution plus crédible à long terme.

En matière de lecture multimédia, le bilan est conforme à ce que nous attendions. Le téléviseur accepte la lecture des médias depuis une clé USB, un disque dur externe, une carte SD, ou réseaux uPnP (DLNA) et Samba. Le DX900 lit sans aucun problème les vidéos aux formats MKV, MP4, TS, M2TS, MOV, WMV, AVI, VOB, FLV ou encore les vidéos 3D SbS et TaB, les vidéos MVC 3D sont par contre uniquement lues en 2D. Les sous-titres et les pistes audio multiples sont bien gérés (Dolby Digital uniquement), au même titre que le 24p. Pour en revenir à la section audio, le DX900 montre également quelques soucis avec la fonction canal de retour audio (ARC) selon l'ampli utilisé, un Anthem MRX500 dans notre cas, alors qu'à l'opposé nous n'avons rencontré aucun problème avec l'Onkyo TX-RZ3100.

En lecture vidéo Ultra HD et 4K, la majorité de nos fichiers test encodés en AVC/H.264 et HEVC/H.265 ont été lus sans aucun problème, en SDR et HDR. Le lecteur interne montre toutefois toujours autant de mal sur les vidéos dont le bitrate excède les 100 Mbps.

En matière de lecture audio, le DX900 accepte les formats MP3, AAC, WMA, WMA Pro, FLAC, ALAC et WAV jusqu'en 192 kHz/24 bits. Les images JPEG, PNG et MPO sont également lues.

Fleuron de la gamme TV 2016, le Panasonic DX900 est incontestablement l'un des téléviseurs les plus performants de l'année, toutes catégories confondues. Un contraste saisissant grâce à un local dimming 512 zones redoutable d'efficacité, une qualité d'image HDR impressionnante avec un pic lumineux au dessus des 1300 cd/m², une colorimétrie naturelle et extrêmement précise aussi bien en Rec.709 qu'en Rec.2020, il est difficile de nier l'évidence, Panasonic nous livre là son téléviseur LED le plus abouti.

Malgré ses nombreuses qualités, le DX900 n'évite naturellement pas quelques éceuils, en particulier une qualité d'image 3D perfectible, la faute à un local dimming seulement fonctionnel sur les contenus 2D. Même s'il restait relativement limité sur notre modèle de test, le téléviseur est impacté par du blooming sur les textes blancs sur fond noir (sous-titres et génériques), sans oublier un léger banding et smearing. Quelques questions subsistent également sur depuis l'annonce de l'abandon de l'OS Smart TV Firefox par Mozilla, si Panasonic pourrait continuer à l'intégrer sur ses prochaines gammes de téléviseurs, la possibilité d'une évolution vers une autre plateforme (Android TV) l'an prochain n'est pas à exclure. Quid du support à long terme ?

 

La note finale
 
5/5

Notre verdict

Il aura fallut attendre quelques années après l'abandon de la technologie Plasma avec les VT60 et ZT60, mais qu'on se le dise, Panasonic tient enfin son TV LED référence avec la série DX900. Au regard des résultats, l'attente en valait la peine.


Ce que l'on aime
 Superbe qualité d'image Ultra HD SDR et HDR
 Un contraste natif puissance et un local dimming très efficace
 Un pic lumineux important et très belle justesse colorimétrique en Rec.2020
 Excellents réglages en sortie de carton (mode Professionnel 1)
 Qualité de fabrication réellement haut de gamme


Ce que l'on regrette
 Quelques traces de banding, blooming et smearing
 Un écrêtage notable en modes APL Moyen et Haut
Des angles de vision étroits

 



 

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