C’est avec une réelle émotion que j’aborde le test qui m’a le plus marqué depuis que je teste des DAC, celui du OPPO HA-1 et pourtant j’en ai testé et écoutés des dizaines a des tarifs allant de 100 à plus de 2000 €. Jusqu’ici, les DAC Hegel, le NAD M-51, le M2TECH Young et le Teac UD-501 font partis de mes DACs préférés, mais aujourd’hui, l’OPPO HA-1, vendu 1 499 €, devient de toute évidence mon DAC de référence. De la magie à l’état pure, des écoutes à donner des frissons et à transmettre une émotion rare, des performances hors norme, le tout avec une connectique abouti, une sortie casque amplifiée de premier ordre et toutes les fonctionnalités que l’on peut attendre d’un DAC haut de gamme. L’OPPO HA-1 représente le DAC que j’attendais depuis des années ! En collaboration avec Jacko, nous vous proposons un test complet de la nouvelle Référence HDfever.
Cela fait quelques années déjà qu’OPPO a fait son introduction sur le marché du haut de gamme. Tout avait commencé par leur lecteur de Blu-ray BDP-83, puis sa version SE faite en collaboration avec NuForce. À cette époque OPPO proposait un des premiers lecteurs universels haut de gamme très performants à prix abordable. Fort de son succès le concept évolua jusqu’à son point culminant actuel avec le BDP-105EU et sa variante Darbee Edition, le BDP-105D.
OPPO ne pouvait pas en rester là au vu des évolutions du marché, et des attentes de sa clientèle. Le constructeur décide de prendre le train en marche et se lance dans l’univers du casque. Le premier produit d’une gamme complète sera le casque PM-1 à technologie Planar Magnetic que nous avons testé pour vous. En toute logique OPPO décide de lancer l’amplificateur casque HA-1, parfait partenaire du PM-1. Nous vous en avions brièvement parlé dans le test du casque PM-1. Comme OPPO n’est pas un constructeur tout à fait comme les autres, le HA-1 n’est pas un simple amplificateur pour casque, mais une machine ultra polyvalente capable de remplir plusieurs rôles, celui d’amplificateur casque, de DAC externe et de préamplificateur hifi. Il est pourvu d’un DAC capable de décoder tous les échantillonnages connus en PCM (du 44.1 kHz au fameux DXD en 384 kHz et 32 bits) et toutes les versions DSD actuelles (DSD64, 128 et même, le DSD256 à 11,2 MHz !). Il est également pourvu d’un mode HomeTheater Bypass, ce qui permet au HA-1 de s’intégrer de manière transparente dans un système Homecinéma. L’ergonomie du HA-1 est aussi très évoluée pour ce genre de produit. On peut alors se poser la question, s’agit-il d’un couteau suisse high-tech pas très qualitatif ? Car en général un produit qui fait tout et qui intègre des petits plus numériques n’est pas construit très rigoureusement, ou alors son prix devient exorbitant. Nous verrons que le HA-1 fait parti de ces produits d’exception, et même étonnants, qui savent allier technologie moderne et traditionnelle, avec performance en assurant un maximum de fonctionnalités à l’utilisateur, le tout avec un tarif très mesuré et nous pesons nos mots !
Lorsqu’on découvre le HA-1 hors de son carton, on ne peut que faire un rapprochement avec les lecteurs de Bluray de la marque. Le packaging est toujours aussi soigné, très similaire à celui des lecteurs de la marque, avec une télécommande très élégante, fine et entièrement en aluminium, plus l’antenne Bluetooth dorée pour éviter l’oxydation, un câble secteur classique, mais de bonne qualité, et un adaptateur Jack 3.5/6.3 mm doré également. Le tout est logé dans une petite boite noire.
Quant à l’appareil lui-même, on reconnait tout de suite la marque de fabrique OPPO avec une construction d’une rigueur irréprochable, un design classe et sobre, des potentiomètres de qualité, une connectique superbe (nous y revenons plus en détail). La finition ordinaire noire donne un aspect « monolithique » au HA-1. Nous n’irons pas dire jusqu’à dire « épuré », car un bel écran OLED permet d’afficher plusieurs informations et donne une petite touche fun au HA-1. Une version Silver est également disponible et tant mieux, car les appareils hifis de couleur argent ont du succès et cela permet d’avoir un ensemble de couleur homogène, surtout qu’OPPO vend aussi son lecteur BDP-105EU ou 105D en version noire ou silver.
La façade propose tout ce dont on a besoin. Un simple bouton de mise en veille aura la charge de l’extinction et de la mise en service, mais il n’y a pas d’interrupteur ON/OFF à l’instar des autres électroniques de la marque. Le bouton de sélection de sources cache une double fonction. Il suffit d’appuyer dessus pour passer en mode paramétrage. Chaque pression du bouton permet d’accéder aux différents menus qui s’affichent sur l’écran multifonction du HA-1, puis il suffira de tourner ce bouton pour naviguer dans le menu. Cet écran OLED est d’excellente facture et propose plusieurs niveaux d’intensité du rétroéclairage.
Tous les paramètres importants sont facilement accessibles. Il est possible de sélectionner le type d’affichage que vous désirez (soit des Vu-mètres, soit un diagramme des fréquences, soit les informations sur al source), le niveau d’éclairage de l’écran donc, la façon dont vous désirez utiliser le mode MUTE, le gain de la sortie casque afin de s’adapter aux différentes impédances existantes, et le mode de fonctionnement de la partie préamplification (soit Bypass avec volume fixe, soit volume variable).
La prise en main est assez simple et le bouton donne une impression de bonne solidité. Les commandes sont réactives et franches, l’usage est donc très confortable et assez intuitif. Le HA-1 dispose de deux sorties casques, une classique sur jack 6,35 mm et une sortie symétrique sur une seule XLR (c’est à dire que les points chauds et froids sont indépendants, seule la masse des deux canaux est commune). Notez qu’il ne sera pas possible d’utiliser deux casques en même temps. En effet si un casque est branché sur la sortie jack 6,35 mm, la sortie symétrique est automatiquement verrouillée par commutation de relais. Nous verrons plus en avant du test, que le fonctionnement du HA-1 repose sur un ensemble de relais et que les fonctionnalités s’isolent électroniquement les unes des autres. C’est un avantage qui permet d’optimiser le fonctionnement du HA-1 en coupant le fonctionnement des circuits qui ne sont pas utilisés.
Le côté droit expose le bouton du contrôle de volume motorisé et piloté par télécommande. Ce bouton donne lui aussi une sensation de robustesse et de précision. Le réglage de volume se fait par pas de 0,5 dB, ce qui est assez précis pour ajuster parfaitement le niveau d’écoute (nous n’avons mesuré aucun tassement de dynamique à faible volume et un potentiomètre très linéaire). Le bouton en façade, comme la touche de volume sur la télécommande, est réactif et bien dosé en terme de fermeté. Régler le volume se fera avec aisance et facilité. Ce point peut sembler anodin, mais certains produits (même très haut de gamme) n’ont pas un tel confort dans leur contrôle de volume. Pour finir, la façade propose une prise USB dédiée aux appareils nomades. Cette prise est certifiée compatible Apple, c’est-à-dire que vous pouvez connecter un iPod, iPad ou iPhone directement pour diffuser la musique. Un dernier élément, le récepteur infrarouge indispensable pour capter les instructions en provenance de la télécommande.
L’arrière de l’appareil est vraiment très complet et propose systématiquement une solution symétrique lorsque c’est possible. Nous trouvons, deux entrées analogiques indépendantes, l’une asymétrique sur RCA et l’autre symétrique sur XLR. La section « sorties préamplification » se trouve juste en dessous et propose une double sortie asymétrique sur RCA et symétrique sur XLR. Les entrées numériques sont également complètes avec une AES/EBU symétrique, une Coaxial, une Optique et une entrée USB type B asynchrone. Cette dernière entrée numérique permet au HA-1 d’être connecté à un ordinateur pour que le HAZ-1 soit reconnu comme carte son externe et donc diffuser l’audio depuis des logiciels de lecteur comme Foobar2000, J.River, Audirvana Plus, ou pourquoi pas depuis el lecteur Qobuz si vous êtes abonnés. Il est alors possible de faire transiter les flux PCM jusqu’à 32 bits et 384 kHz. L’interface USB est gérée par le fameux chipset Xmos qui permet d’accepter toutes les fréquences (44,1, 48, 88.2, 96, 176.4, 192, 352,8, 384 kHz en 16, 24 ou 32 bits).
Le HA-1 est aussi compatible DSD sur cette entrée USB, en natif ou avec la méthode DoP V1.1. En mode DSD natif le HA-1 peut décoder jusqu’au DSD256 ! On trouvera également une prise pour l’antenne Bluetooth, l’entrée courant IEC reliée à l’alimentation linéaire universelle et un dispositif de Trigger. Le circuit Trigger du HA-1 peut piloter l’allumage ou l’extinction d’un amplificateur si ce dernier possède une entrée Trigger évidemment. On pourra aussi commander la mise sous tension et hors tension du HA-1 lui-même via l’entrée Trigger. Cette possibilité est applicable avec l’usage d’une source ou d’un processeur audio pourvu de sorties Trigger compatibles. Au rayon regrets, les entrées numériques Optique et Coaxial ne sont pas doublées, et on ne trouve pas de BNC, ni d’entrée HDMI, qui aurait permis de gérer le DSD depuis une platine SA-CD, mais bon, c’est déjà très complet , bien plus complet que la plupart des DAC actuels.
Jusqu’ici, la plupart des appareils tout-en-un ont plus un côté geek, qu’audiophile, il est très rare de trouver des appareils à la fois hyper complet, aux usages multiples, et proposant une qualité audio digne d’un appareil hifi haut de gamme, à moins d’y mettre le prix. Vous le savez, la tradition HDfever, consiste à ouvrir les appareils que nous testons pour essayer de mieux comprendre leur fonctionnement et surtout évaluer leur potentiel avant de le confirmer (ou pas) par des écoutes et des mesures. Cette analyse vise principalement l’électronique, mais le cas échéant, elle se penchera aussi sur le châssis, et ça sera le cas du HA-1 et pour cause. Ouvrir le HA-1 n’est pas une mince affaire, croyez-nous sur parole. Autant ouvrir un BDP-103 ou BDP-105 se fait en quelques minutes, autant le HA-1 demande un peu plus de temps et surtout de réflexion. En effet, OPPO n’a pas opté pour un châssis classique en métal avec façade aluminium et simple capot en métal fixé par le dessus. Le HA-1 bénéficie qu’un montage bien plus ambitieux et qui se révèle très efficace. Il est monté sur un double châssis, les cartes électroniques vont reposer sur un châssis primaire en charge de maintenir aussi la façade.
Ce châssis est en métal, il est déjà bien rigide et robuste. La façade est en double cloison. Une première cloison sépare l’électronique de l’écran du reste des cartes du HA-1. Ainsi, il n’y a aucun risque que l’écran ne puisse perturber le reste de l’électronique du HA-1. La façade proprement dite est en aluminium, elle va garantir un premier blindage et assurer la belle finition du HA-1. La face arrière est une plaque amovible en métal. Elle sert à maintenir la connectique et est le premier élément à retirer pour ouvrir le HA-1 et accéder à son électronique. Le capot est donc l’élément à retirer au final pour pouvoir enfin observer l’intérieur du HA-1. Et bien, ce capot n’en est pas un à proprement parlé. Il s’agit, en fait, d’un fourreau en aluminium qui va recouvrir la quasi-totalité de l’appareil comme c’était le cas pour l’Asus STU III testé récemment.
Cette pièce en aluminium va remplir plusieurs rôles :
Une petite négligence est à noter, mais chacun jugera si cela peut influencer ou non. En effet, le HA-1 utilise les pieds typiques de chez OPPO. Il s’agit de pieds en plastique, terminés par un patin en caoutchouc dédié à l’absorption des vibrations. Ces pieds sont d’une efficacité relative et il est clairement évident qu’on peut faire beaucoup mieux. OPPO doit le savoir pertinemment, car le constructeur propose en option un support dédié au HA-1. Ce support représente un coût supplémentaire certes, mais je vous engage à le considérer comme un bon investissement. À défaut, vous pourrez opter pour une autre solution de découplage mécanique, comme des patins Stabren ou Oehlbach. Pour en revenir au support du HA-1, il se présente comme une planche en simili bois usant du même placage de finition que le support du casque OPPO PM-1. Le support sur lequel va reposer le HA-1 est une plaque de plexiglas surélevée par des entretoises en métal. C’est dire qu’il y a un vide d’air, cela va permettre d’améliorer le refroidissement du HA-1 et assurer un meilleur découplage. Le HA-1 sera alors mieux isolé des vibrations et devrait moins chauffer.
Le HA-1 se veut polyvalent, mais qui dit polyvalence, dit aussi multiplication des éléments électroniques. Pour arriver à cumuler les fonctions dans un appareil, il y a plusieurs méthodes. Il est possible d’utiliser des composants « tout-en-un » qui vont aider à réduire l’encombrement et la consommation d’énergie. On tend alors vers des appareils compacts et rarement performants. Une autre méthode consiste à intégrer des circuits indépendants et optimisés. Dans le cas du HA-1 cela implique de regrouper dans un même châssis, une section de gestion d’entrée analogique, un circuit de gestion de flux numérique, une section DAC, une section préamplificatrice classe A, un contrôle de volume performant, un bloc d’amplification classe A et pour couronner le tout, la topologie doit être symétrique. Bien entendu, il faut une alimentation qui puisse tenir la route : OPPO a opté pour une alimentation linéaire avec transformateur torique.
Le point de départ de toute bonne électronique commence par son alimentation. Le HA-1 pose un petit challenge de conception. Tout d’abord, le HA-1 se veut universel et son alimentation est capable de prendre en entrée du 110V/120V comme du 220V/240V. Il faudra alimenter tous les circuits et, nous l’avons vu, ils sont nombreux. Allons droit au but, l’alimentation du HA-1 est une petite merveille. Elle commence par une entrée IEC classique soudée directement à la PCB principale, la masse est reliée au châssis par un câble. Nous trouvons ensuite un fusible de sécurité et un filtre secteur simple, mais efficace, puis un premier transformateur. Je suppose que ce premier transformateur va piloter la commutation de l’arrivée secteur et sélectionner le bon voltage. On trouvera un pont de diode classique GBU406 capable de tenir 506V RMS. Ensuite vient le transformateur torique estampillé « OPPO », équipé de plusieurs sorties ayant en charge les différents circuits d’alimentation. Si je ne me trompe pas, je compte trois sections d’alimentation au total. Une grosse section dédiée au module d’amplification, une autre presque aussi imposante pour les sections entrée analogique et sortie préamplificatrice et une dernière plutôt intégrée et dédiée aux circuits numériques. On peut dire qu’OPPO y a mis les moyens !
On dénombre neuf condensateurs de grandes tailles de marque Su’Scon estampillés « OPPO ». L’alimentation totalise une capacité de 35900 uF. On y trouve d’excellents régulateurs Texas Instrument LM337T et LM317T capables de tenir 1,5A sur une plage réglable de 1,2V jusqu’à 37V assurant une régulation précise de 0,01% /V. Deux autres régulateurs Texas Instruments rentrent en jeu, des LM2940CT qui ont pour but d’abaisser le courant de 0,5V. Je suppose, sans certitude, que ces régulateurs servent à attaquer la section entrées analogique et préamplificatrice du HA-1. La dernière section d’alimentation est dédiée aux circuits numériques. Cette section est intégrée au plus proche des circuits numériques et use d’une de composants CMS. Le DAC ESS Sabre ES9018 utilise son propre régulateur.
Les sections entrées analogiques et préamplificatrices utilisent un grand nombre de composants discrets. Les connectiques sont signées Neutrik, constructeur allemand spécialisé dans la connectique professionnelle et reconnu pour la qualité de ses produits. On trouve un grand nombre d’amplificateurs opérationnels, des condensateurs WIMA et des relais bipolaires OMRON G6S-2. La présence de ces relais est un autre point clé de la qualité du HA-1. Tout d’abord, les OMRON G6S-2 sont des relais capables d’encaisser 2500V deux fois durant 10 uS. Ils sont donc largement suffisants et ne risquent pas d’avoir une panne. Ensuite, dans la philosophie de construction du HA-1, tout est piloté par relais. Ainsi lorsqu’un circuit passe sur une autre fonction ou s’il est coupé, les relais opèrent la commutation électrique. Les circuits non utilisés sont alors hors alimentation, ceci va réduire la consommation et l’interaction entre les différents circuits. Il faut aussi noter que la section préamplificatrice est en classe A, ce qui théoriquement devrait assurer une sonorité de tout premier ordre.
Le potard motorisé du contrôle de volume.
La gestion des entrées numériques est opérée par une carte dédiée lourdement fournie en chipset. Cette carte va regrouper et dispatcher tous les flux audio numériques au DAC ESS Sabre ES9018. Le chef d’orchestre sera un petit FPGA Actel ProASIC3 A3P125 largement suffisant pour les besoins du HA-1. Le Bluetooth sera piloté par un contrôleur Bluegiga WT32E. Ce chipset est capable de s’intégrer facilement et peut faire le lien avec un grand nombre de types de connexions audio, USB et I2S par exemple. Deux chipsets XMOS se chargeront des flux audio USB, SPDIF et AES / EBU. Ces puces assureront aussi ma compatibilité DSD. Chaque chipset est cadencé par sa propre horloge. On en dénombre quatre au total. Pour finir, on trouve une puce mémoire Winbond (une SDRAM cadencée à 166MHz totalisant 128MB, ce qui sera largement suffisant pour assurer la mémoire tampon des flux asynchrones par USB).
Le DAC ESS ES9018 utilise sa propre alimentation CMS avec son régulateur dédié. On trouvera à proximité une petite horloge sur composant CMS. Sa cadence de 100MHz permet d’assurer le plein fonctionnement du DAC sur les flux audio PCM et DSD les plus élevés.
La section amplificatrice est assez remarquable. La topologie classe A est totalement symétrique, on trouve quatre fois le même jeu de transistor, soit 12 transistors en tout. OPPO fait appel à la marque Sanken très réputée dans le monde Audiophile. Chaque section est constituée d’un transistor pilote C4883 et de deux transistors d’amplification, un C4511 complété par son partenaire A1725. Il est clair qu’une telle topologie vise à l’efficacité et la performance qualitative. Vu que le HA-1 est fait pour ne marcher qu’avec un seul casque à la fois, il ne risque pas d’être en manque de puissance.
La cartographie des circuits du HA-1.
Pour conclure cette présentation de l’architecture du HA-1, il n’est pas nécessaire d’y aller par quatre chemins, le HA-1 impressionne par sa construction. OPPO signe un bien bel ouvrage doté d’une construction exemplaire, soignée et qui va assurer de belles performances. L’analyse technique rassure quant au prix de la machine qui, de prime abord, pourrait sembler un peu élevé. Compte tenu de sa construction, le prix est tout à fait justifié. Notre analyse suppose de très belles écoutes, il est temps de le vérifier et de savoir si le HA-1 excelle dans tous ses domaines d’applications.
Présentation de l’écran OLED et ses fonctions
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