05/04/2016

Introduction

Longuement attendu, et plus encore depuis la démultiplication des diffuseurs Ultra HD, le format Ultra HD Blu-ray montre enfin le bout son nez après plusieurs années d'attentes. Pour l'heure, en attendant l'arrivée d'autres fabricants à l'instar d' et figure parmi les premiers à dégainer avec le lecteur Ultra HD  DMP-UB900. Voici notre test complet.

Lecteur Ultra HD Blu-ray Panasonic

Près de deux ans après le lecteur Blu-ray DMP-BDT700, initialement conçu d'ailleurs au départ comme ce qui devait, a priori, être le premier  4K sur le marché - le retard de la BDA sur les spécifications du format et les incertitudes autour du HDR en ont finalement décidé autrement -, après les deux prototypes présentés lors du CES puis de l'IFA 2015, il aura fallu attendre le mois de janvier 2016 avant que le fabricant japonais n'officialise son premier lecteur Ultra HD Blu-ray : le DMP-UB900.

Le format Ultra HD Blu-ray a canalisé un certain nombre d'attentes légitimes de la part des Home-cinéphiles, mais plus globalement d'une industrie suffisamment pragmatique pour savoir que les infrastructures réseaux très haut-débit sont encore trop peu nombreuses à l'échelle mondiale - le récent exemple de la Livebox 4K met à nouveau ce problème en lumière - pour fournir du contenu en grande quantité. Et nous ne touchons encore à qu'une simple partie de l'iceberg. 

L'autre problématique réside dans la notion de qualité. Si le grand public montre une attirance pour les nouveaux canaux de diffusion VOD/SVOD à l'image de Netflix, une autre frange de la population ne souhaite aucun compromis en matière de qualité audio et vidéo, ce qu'aujourd'hui le streaming n'est pas encore en mesure d'offrir, la plupart des contenus 4K conservant un bitrate systématiquement inférieur à la plupart des Blu-ray 1080p que l'on trouve aujourd'hui dans le commerce.

Mais trêve de bavardages, place maintenant à notre banc d'essai du lecteur UHD BD Panasonic DMP-UB900. Pour cet essai, nous avons utilisé plusieurs Ultra HD Blu-ray, je tiens d'ailleurs à remercier personnellement Maxime, un de nos fidèles lecteurs, qui nous a gentiment proposé le prêt de certains de ses disques achetés aux États-Unis, ainsi que Sony Pictures Home Entertainment France.

Configuration de test :

  • Lecteur Ultra HD Blu-ray Panasonic DMP-UB900 (PPI : 899 €)
  • Téléviseurs : Sony KD-65XD93,  65HU7500
  •  : Sony VPL-HW320ES
  •  : Magnat Quantum 1009S + XTZ Cinema M6/S5/S2 Atmos + XTZ SUB 1X12
  • Supports : Ultra HD Blu-ray, Blu-ray 1080p, DVD, CD et fichiers dématérialisés
  • Bloc secteur Oehlbach 907

Présentation et déballage

En matière d'esthétique et conception, le  DMP-UB900 est dans la droite lignée du BDT700. La base entre les deux lecteurs reste d'ailleurs extrêmement proche, sans pour autant être complètement identique comme nous allons le voir.

Panasonic DMP-UB900

Esthétiquement, en faisant excepté de la façade et des dimensions un poil plus compactes, l'UB900 ressemble furieusement à son aînée avec des lignes qui restent dans le même ton : sobres et épurées. La finition est malheureusement en retrait, si l'on reste naturellement au-dessus du  UBD-K8500 qui reste assez standard, le fabricant ne semble pas avoir entièrement tenu compte des retours sur la BDT700. 

La solidité des parties en plastique est honnête, on apprécie cependant toujours aussi peu ce système de trappe à l'avant. De plus, si l'utilisation de plastiques brillants peut éventuellement avoir un attrait esthétique, la poussière et les premières traces de doigts ne tardent pas à apparaître.

Panasonic DMP-UB900

Une connectique toujours aussi fournie :

La connectique est très fournie, néanmoins aucune évolution en comparaison de la BDT700, à l'exception bien entendu de la double sortie HDMI désormais équipée de connecteurs HDMI 2.0a. Dans le cas présent, outre la possibilité de séparer le flux audio et vidéo pour des raisons qualitatives, dans le cas présent cette double sortie HDMI revêt un intérêt tout particulier pour les propriétaires d'un amplificateur AV équipé d'entrées/sorties à la norme HDMI 1.4. Le principe reste d'ailleurs le même qu'à l'époque des premiers et les  seulement équipés de connecteurs HDMI 1.2 ou 1.3.

Pour le reste aucun changement, on retrouve une sortie audio optique et coaxiale, une sortie analogique 7.1 pour utiliser la platine comme préamplificateur multicanal, et une sortie analogique RCA pour les écoutes en stéréo. On trouve également une prise Ethernet Gigabit, un port USB 2.0 et un slot pour insérer une carte SD.

Panasonic DMP-UB900

Les accessoires :

Panasonic livre le DMP-UB900 avec la même télécommande que le BDT700, autrement dit, on navigue en terrain connu. En complément des touches classiques (lecture, options, menus, Internet, etc.), on retrouve sur celle-ci l'ensemble des fonctionnalités proposées par la platine pour accéder facilement aux réglages d'image 2D et 3D, changer de mode d'écoute, activer le Miracast, etc. L'ergonomie est au rendez-vous, le rétroéclairage appréciable, et la réactivité au rendez-vous. Nous n'en demandions pas plus.

Panasonic DMP-BDT700

Notez également que Panasonic fournit la platine avec un câble HDMI, un geste toujours appréciable.

Les menus :

Très complet, le menu principal du lecteur Panasonic DMP-UB900 est identique, à quelques petites différences près, à ce que nous avions déjà vu sur le BDT700. Le menu HDMI permet de définir une résolution allant du 1080p au 4K (2160p), la chrominance en 4K 50/60p en 4:4:4 ou 4:2:0, le mode HDMI si vous souhaitez séparer ou non les signaux audio et vidéo, tandis que l'on trouve dans les réglages avancés une option permettant de laisser le HDR en mode automatique si votre diffuseur est compatible, ou de la désactiver complètement en cas de problème.

Le menu Audio propose un DRC (compression dynamique), régler la sortie HDMI en lecture musicale, définir un délai, une fréquence de sous-échantillonnage en sortie optique/coaxiale ou encore d'activer la sortie analogique 7.1. On notera également un menu 3D et les classiques Langues, Réseau, Classification et Système.


Le menu Option, disponible en cours de lecture, permet de changer de piste audio et de sous-titres, et accéder aux réglages post-traitement et audio.

Qualité du traitement vidéo

À l'heure actuelle, il n'existe malheureusement aucun élément de comparaison entre platines Blu-ray, tout du moins avec la  UBD-K8500 que nous testerons également dans les prochaines semaines. Il n'en reste pas moins que, outre la montée en résolution qui s'accompagne naturellement d'un gain, les considérations techniques entre un  et un lecteur Ultra HD  restent sur le fond identiques : qualité de la mise à l'échelle, du décodage et les performances du traitement vidéo.

Panasonic DMP-UB900

Qualité du décodage vidéo:

Le savoir-faire de  en matière de décodage n'est plus à présenter, l'image offerte par le lecteur Ultra HD Blu-ray DMP-UB900 est de très belle qualité. Associé à un téléviseur Ultra HD ou un  4K pour les amateurs de grandes diagonales, le plaisir est vraiment au rendez-vous. Sans même prendre en considération les différences liées à la montée en résolution (ou le HDR) entre les formats Blu-ray et Ultra HD Blu-ray, les résultats reste infiniment proches de ceux de la BDT700 lancée il y a deux ans.

Panasonic DMP-UB900

Il faut néanmoins reconnaître qu'en Ultra HD Blu-ray, les qualités de la platine paraissent encore plus évidentes, avec une image au caractère naturelle qui brille par son extrême précision. Un sentiment bien entendu accentué par la montée en résolution. Néanmoins, si le gain est déjà visible sur les différents Ultra HD Blu-ray issus d'un master 2K upscalé en 4K que nous avons testés à l'image de Mad Max : Fury Road etExodus : Gods and Kings et Seul sur Mars, les Ultra HD Blu-ray issus d'un master 4K natif comme The Amazing Spider-Man 2 et Sicario assurent davantage le spectacle. Le degré de précision atteint est très intéressant, les textures de peau et de matériaux sont plus détaillées, et la précision sur les plans larges est à couper le souffle; à ce titre, la profondeur de champ sur certains plans de Sicario est tout bonnement impressionnante.

Panasonic DMP-UB900

Cette notion que relief que nous pouvions évoquer avec le Blu-ray est ici décuplée, du fait du format certes, mais également du travail effectué par la platine Panasonic. Il est d'ailleurs assez intéressant de voir que là ou l'intégration des effets spéciaux restait la plupart du temps invisible en 1080p (ou 2160p upscalé), et notamment certains plans d'Exodus ou Spider-Man, certains tours de passe-passe fonctionnent moins bien du fait de la limitation des effets spéciaux en résolution 2K. 

Un détail encore plus visible lors de nos quelques séances avec le vidéoprojecteur 4K  VPL-HW320ES, le gain entre Blu-ray et Ultra HD Blu-ray est peut-être encore plus visible, en matière de résolution tout du moins, du fait de la plus grande diagonale d'image. Mais c'est également la moyen de constater, malgré un léger mieux, la présence à nouveau d'un très léger bruit résiduel sur certains arrières-plans.

Panasonic DMP-UB900

Et le HDR dans tout ça ?

Nous attendions vraiment de voir la manière dont serait utilisé le HDR par les éditeurs, et le résultat est particulièrement intéressant. Il apparaît toutefois évident qu'un téléviseur LED équipé d'un système de Local Dimming performant reste plus que conseillé pour conserver une image la plus homogène possible avec un noir profond et un blanc éclatant. Dans le cas de l'OLED, au regard des quelques démos que nous avions vues lors de notre test du TV OLED Ultra HD  EG960V (malheureusement incompatible HDR en HDMI pour rappel), les résultats devraient être particulièrement convaincants. En vidéoprojection, des essais seront réalisés à une date ultérieure sur un modèle  ou Sony compatible HDR.

Panasonic DMP-UB900
Les résultats varient d'un film à l'autre, sans être absolument indispensable, l'apport du HDR est appréciable notamment du fait qu'il contribue également à mettre beaucoup plus en évidence certains détails, et donner relief très intéressant. L'un des principaux intérêts de l'Ultra HD Blu-ray se trouve bel et bien là.

Son apport se fait toutefois plus évident sur certains encodages que sur d'autres. Sur Mad Max : Fury Roadcertains effets de solarisation, flammes et explosions sont particulièrement bien rendus, même résultat pourThe Amazing Spider-Man 2 et Seul sur Mars. Les résultats sont également très probants sur les Ultra HD Blu-ray d'Exodus : Gods and Kings et Sicario, la photographie des deux films s'y prête à merveille.

Panasonic DMP-UB900
Extrait Ultra HD Blu-ray Sicario sans HDR
Panasonic DMP-UB900
Extrait Ultra HD Blu-ray Sicario avec HDR

Soyez toutefois rassurés, que vous possédiez ou non un diffuseur compatible HDR, ce dernier peut être désactivé directement depuis le menu principal du lecteur. Panasonic propose d'ailleurs un mode Conversion Plage Dynamique si vous n'ête pas équipé; réglable de -1 à -12 celui-ci augmente le contraste en abaissant la luminosité intra-image, et inversement de +1 à +12. L'idée est louable et peut éventuellement contribuer à donner un léger gain en dynamique, malheureusement cela se fait en partie au détriment de la colorimétrie. Les tons orange foncés de Seul sur Mars ont par exemple tendance à prendre une teinte trop claire, ou à l'inverse trop foncée.

Pour ce qui est du Dolby Vision, le lecteur n'est pas compatible, ce qui est d'ailleurs également le cas chez Samsung, probablement pour des questions de royalties ( se pose d'ailleurs toujours la question). Est-ce pour autant handicapant ? À vrai dire non, le Dolby Vision étant conçu à partir d'un noyau HDR10, les métadonnées des disques encodés en  Vision pourront être converties sans problème en HDR10.

Panasonic DMP-UB900

Post-traitement vidéo :

La section post-traitement du lecteur Ultra HD Blu-ray DMP-UB900 de Panasonic s'appuie sur celle inaugurée il y a deux ans sur la BDT700. Le fabricant a toutefois logiquement revu la puissance des filtres à la hausse en lecture 4K.

Panasonic DMP-UB900

L'arborescence des menus liés au processing reste d'ailleurs identique, puisque nous un réglage de Sharpness décomposé en quatre filtres : Luma (haute fréquence), Luma (fréquence intermédiaire), Chroma et Correction des bords. Les deux filtres Luma permettent d'ajuster le niveau de détails sur deux axes, tandis que le Chroma propose un upsampling des couleurs en 4:4:4 en profondeur 12 bits, et la Correction des bords vise à renforcer les contours. Pour chacun d'eux, les paliers peuvent être ajusté sur une échelle de -6 à +6, et si la puissance des filtres à très légèrement été rehaussée comme nous avons pu nous en rendre compte en lecture Blu-ray, sur les vidéos UHD/4K et Ultra HD Blu-ray, du fait du nombre de pixels supplémentaires à trairer, le post-traitement est un peu plus progressif que ne l'était la BDT700.

Panasonic DMP-UB900

Le principal attrait provient essentiellement des filtres Luma haute fréquence/fréquence intermédiaire, sur Ultra HD Blu-ray les résultats avec un réglage ajusté à +2/+3 sont déjà très satisfaisants. Certains augmenteront cette valeur, voire la diminueront en fonction du réglage Netteté du téléviseur ou vidéoprojecteur, même chose pour les algorithmes du type Reality Creation, e-Shift, Super Resolution/4K, etc. Le filtre Correction des bords montre en revanche ses limites en UHD, sans parler d'inefficacité, la différence avec et sans n'est pas forcément aussi évidente qu'escompté.

Panasonic DMP-UB900

 Il se montre bien plus efficace sur les Blu-ray 1080p (un peu trop même), mais comme nous le notions déjà sur la BDT700, au-delà de +1/+2 les contours sont trop appuyés avec un aspect carton-pâte assez désagréable. Le filtre Chroma quant à lui agit dans l'idée comme le SBM chez Sony, autrement dit un mécanisme d'upsampling. Les Ultra HD Blu-ray étant aujourd'hui encodés en 4:2:0 avec 10 bits de profondeur pour la composante HDR10, le Chroma propose un upsampling en 4:2:2 sur 12 bits afin d'améliorer les dégradés de couleurs.

En ce qui concerne les réducteurs de bruit, leur utilisation est à réserver à certains encodages Blu-ray très limite, certains DVD ou les vidéos de mauvaise qualité. Il est toutefois appréciable de voir qu'en complément des filtres classiques, qui ont malheureusement tendance à amoindrir le niveau de détails en appliquant un lissage de l'image, Panasonic intègre un filtre Mosquito qui offre des résultats nettement plus convaincants.

Panasonic DMP-UB900

En complément, Panasonic propose des réglages de colorimétrie et de gamma, ainsi que plusieurs modes d'image (Normal, Cinéma, Beau Cinéma, Cinéma retro, Animation, Live). Ces derniers sont inactifs en lecteur UHD Blu-ray HDR, néanmoins en lecture Blu-ray (et les vidéos MKV, AVI, etc.) ou si votre diffuseur n'est tout simplement pas compatible HDR, le lecteur bascule par défaut en mode Normal. On s'étonne par contre de la disparition du mode Direct qui permettait de bypasser le traitement vidéo de la platine.

Nous retrouvons également une fonction de limitation de la bande passante, si elle peut se montrer utile en cas de problèmes liés aux connecteurs HDMI, évitez d'y toucher dans les autres cas du fait de la dégradation de la qualité d'image. Terminons enfin par une petite fonction utile, permettant la conversion 24p des DVD et des vidéos encodées en 25, 30, 50 ou 60 Hz.

Upscaling :

La section upscaling du DMP-UB900 reste strictement identique au BDT700. Nous avions été conquis à l'époque, nous le sommes toujours aujourd'hui.

Panasonic DMP-UB900
Image 720p upscalée en 2160p

Sur DVD les résultats en upscaling UHD sont excellents. En combinaison avec les filtres de post-traitement, la platine Panasonic offre une image de qualité, l'ajout du filtre Mosquito est d'ailleurs très bénéfique sur ce type de source, voire mêmes sur certaines vidéos SD. La qualité du désentrelacement est également à souligner sur les encodages 1080i.

Les meilleurs résultats sont naturellement obtenus en lecture Blu-ray du fait du bitrate plus élevé du support. Rien de neuf en comparaison de la BDT700, la platine fait un excellent travail, néanmoins il est vrai que la qualité atteinte aujourd'hui par certains fabricants de téléviseurs relativise ces performances sur les sources HD. Dommage d'ailleurs que Panasonic n'intègre toujours pas d'entrée HDMI à l'instar des platines Oppo ou.

Panasonic DMP-UB900

Lecture multimédia et réseau

Défaut redondant sur les , nous attendions impatiemment de découvrir les nouveautés promises en matière de lecture multimédia. Et même si les résultats ne sont pas encore parfaits, on ne peut que saluer les quelques efforts consentis.

Panasonic DMP-UB900

Côté vidéo, la qualité de décodage est honorable mais reste encore une fois légèrement en-dessous du SoC MediaTek utilisé par  et . Le niveau prise en charge évolue toutefois, on soulignera tout particulièrement la possibilité de lire des vidéos MKV 1080p et 2160p encodés en HEVC. Une nouveauté appréciable, néanmoins lors de nos tests en lecture vidéos UHD et 4K (avec et sans HDR) en uPnP et USB, le résultat s'est soldé par un échec sur la quasi-totalité de nos fichiers, excepté quelques samples H.264...

On soulignera néanmoins deux corrections appréciables, avec tout d'abord la prise en charge des vidéos cadencées en 24p (23.976 Hz et 24 Hz) en complément du 25p, 30p et 50/60p. L'autre bonne nouvelle provient de l'uspcaling et du post-traitement désormais fonctionnels aussi bien en lecture réseau uPnP et SMB qu'en USB. Troisièmement enfin, le lecteur accepte désormais les clés USB et disques durs externes NTFS, les partitions ne doivent toutefois pas dépasser les 2 To.

Panasonic DMP-UB900

Le lecteur accepte naturellement toujours les conteneurs vidéos M2TS, TS, MTS, MPG, MPEG, AVI, MP4 et MOV. Les formats de sous-titres SRT, SSA, ASS, SUB et TXT sont égalements acceptés, il est d'ailleurs possible de définir leur luminosité. L'autre bonne nouvelle réside dans la prise en charge des pistes True HD et -HD sur les vidéos MKV et autres formats, une fonctionnalité longtemps attendue par les amateurs de platines .

La section audio évolue également, ainsi en marge de la lecture des morceaux aux formats MP3, AAC, WMA, FLAC et WAV, le Panasonic DMP-UB900 accepte désormais les formats ALAC, WAV, AIFF et DSD.  Le lecteur gère d'ailleurs parfaitement les échantillonnages 44.1, 48, 88.2, 96, 176.4 et 192 kHz, tandis que le DSD 2.8/5.6 MHz est aussi bien géré en stéréo qu'en multicanal. Il ne s'agit évidemment pas d'un décodage natif, la platine réalise toutefois une conversion en LPCM 176.4 kHz. Les pochettes d'albums sont en revanche partiellement gérées, mais seulement en réseau. L'absence de fonction avance/retour rapidement est également regrettable...

Panasonic DMP-UB900

En parallèle, il est possible d'accéder au portail Viera Cast pour télécharger des applications pour la VOD, TV de rattrapage, musique, jeux, etc. Malheureusement, la navigation dans les menus reste toujours aussi peu réactive. La platine dispose également des connectivités WiFi double bande, Wi-Fi Direct et le Miracast pour dupliquer l'écran de son smartphone ou tablette sur son diffuseur principal.

Lecture vidéo : les points à retenir :
  • Tous nos fichiers MKV, M2TS, MP4, etc. 720p & 1080p ont été lus en USB ou réseaux UPnP et Samba. Pour les fichiers imposants, une connexion Ethernet et l'utilisation du protocole SMB est plus conseillé.
  • Nos samples MKV Ultra HD et 4K HDR encodés en HEVC n'ont pas été lus, seules les encodages H.264 sont acceptés.Le VP9 n'est géré ni en USB ni en réseau.
  • Les MKV avec chapitres et multipistes audio sont reconnus.
  • Les vidéos 3D MKV, MP4, etc. en SBS et TaB sont lues. Les fichiers 3D MVC sont lus en 2D.
  • Les cadences 23.976, 24, 25, 30, 50 et 60 im/s et plus sont gérées sur tous les formats en USB et réseau.
  • L'upscaling et le post-traitement sont disponibles en lecture vidéo USB et réseau.
  • La luminosité des sous-titres est ajustable.
  • Le bitstream audio HD est fonctionnel sur les vidéos MKV, M2TS, etc.
  • Le lecteur ne propose aucun système de jaquettes.

Lecture musicale : les points à retenir :

  • Le DMP-UB900 décode les formats MP3, AAC, OGG, WMA, FLAC,  lossless, WAV, AIFF en 192 kHz/24 bits maximum en USB et réseau.
  • Le WAV-DTS et le FLAC multicanal sont gérés, mais pas le MLP ni l'APE.
  • Le DSD 2.8/5.6 MHz est géré en stéréo et multicanal (4.0, 5.0, 5.1) et convertit en LPCM 176.4 kHz ou 88.2/96 kHz en fonction des réglages souhaités. La lecture des fichiers DSF/DFF fonctionne en USB et réseau.
  • Le lecteur est compatible avec les tags ID3 et les pochettes d'albums (uniquement réseau pour les pochettes).
  • Aucune fonction Gapless (lecture sans blanc entre les pistes).
  • Absence de fonction avance/retour rapide lors de la lecture de musique.

Conclusion

Profitant de l'expérience acquise par le fabricant japonais ces dernières années en matière de , le lecteur Ultra HD  DMP-UB900 s'impose comme le digne successeur des DMP-BDT500 puis DMP-BDT700. Sans révolutionner les bases posés par ses prédécesseurs, Panasonic propose une évolution intéressantes à bien des égards, et inaugure à cette occasion quelques petites nouveautés attendues de longue date, tout particulièrement sur la section multimédia et réseau. Le traitement vidéo reste, à quelques petits détails près, dans la lignée de ce que proposait déjà la DMP-BDT700. La qualité de décodage est excellente, la mise à l'échelle des Blu-ray en Ultra HD convaincante, et les filtres de post-traitement offrent une flexibilité intéressante. La section audio analogique démontre quant à elle de belles prédispositions aussi bien depuis la sortie analogique 7.1, que sur la sortie analogique stéréo pour les amateurs d'écoutes stéréo. Même si son prix de lancement demeure encore élevé, si vous souhaitez passer à l'Ultra HD , le lecteur  DMP-UB900 est un choix à considérer, et probablement ce qui se fait de mieux à l'heure actuelle.

Panasonic DMP-UB900




AVHD Award Reference

La note finale 

 
Ce que l'on aimeCe que l'on regrette
  • Traitement vidéo et post-traitement de très belle qualité
  • Qualité du décodage sur supports Blu-ray et Ultra HD Blu-ray
  • Très bel upscaling Ultra HD
  • Bonnes performances en audio analogique stéréo et multicanal
  • Upsampling 88.2 kHz, 96 kHz, 176.4 kHz et 192 kHz
  • La prise en charge du DSD 2.8/5.6 MHz en stéréo et multicanal
  • Une prise en charge multimédia améliorée (audio HD, 24p)...
  • ...mais encore très perfectible en 4K
  • Une finition honnête, mais on attendait mieux pour un produit à ce niveau de prix
  • Toujours un léger bruit résiduel (varie en fonction du pressage)
  • Pochettes d'albums non gérées en USB, et partiellement en réseau
  • L'afficheur en façade très limité, pas de possibilité de naviguer écran éteint
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