Quelques semaines après avoir passé en revue la série EZ950, nous allons aujourd’hui nous pencher sur le vaisseau amiral de la nouvelle gamme 2017, avec le TV OLED 4K HDR Panasonic TX-65EZ1000.
Deux ans après avoir posé la première à l’édifice avec la série CZ950, Panasonic propose cette année pas moins de trois téléviseurs OLED. En complément de la série EZ950, le fabricant japonais complète sa gamme avec la série premium EZ1000, uniquement disponible en diagonale 65 pouces à l’heure où nous écrivons ces lignes. Une déclinaison 77 pouces est prévue dans le courant du second semestre.
Comme nous l’avions déjà évoqué, les séries EZ950 et EZ1000 bénéficient d’un certain nombre de caractéristiques communes, principalement l’intégration du processeur Studio Color HCX2, le support des formats HDR10 et Hybrid-Log Gamma (HLG), et l’obtention des certifications Ultra HD Premium, THX 4K Display et ISFccc. À contrario, l’EZ1000 bénéficie en prime de la technologie Absolute Black, une section audio signée Technics, filiale de Panasonic, sans oublier la possibilité d’importer ses propres 3D LUT par clé USB ou carte SD, une fonctionnalité surtout utile pour les post-productions qui souhaitent utiliser le téléviseur comme moniteur de contrôle.
Le Panasonic TX-65EZ1000E est commercialisé au prix public indicatif de 6 999 €.
Après un EZ950 faisant dans l’extrême sobriété, l’EZ1000 arbore au contraire un design un peu plus séduisant. Une élégance qui se matérialise par l’utilisation de matériaux nobles, en particulier un cadre aluminium en finition chromé, tandis qu’une barre de son Dynamic Blade Speaker est couplée au pied du téléviseur.
Le concept n’est pas nouveau, le fabricant avait déjà fait l'essai l'an denier sur le DX800, le design est toutefois moins extravagant dans le cas présent. Conçue par Technics, la barre de son se voit équipée de 14 haut-parleurs, un ensemble qui se décompose de la manière suivante : deux tweeters, quatre médium et pas moins de huit woofers associés à quatre radiateurs passifs. Les haut-parleurs sont animés par une amplification numérique de 80 W, tandis que l'alimentation en courant est fournie par le téléviseur lui-même.
L’arrière du téléviseur laisse apparaître pas moins de quatre caches en plastique. Les deux premiers sont installés sur l’avant de la barre son et le pied arrière, un autre à l’arrière du châssis pour rendre plus discret le passage des câbles, et un dernier sur le panneau connectique.
Les dimensions s’inscrivent dans la moyenne de la plupart des téléviseurs OLED, l’épaisseur de la dalle atteint 0,8 mm, et jusqu’à 3,3 cm au niveau du châssis. L’ensemble est maintenu à la fois par un solide support en métal et la barre de son, l'empattement est d'ailleurs légèrement supérieur à la moyenne avec près de 145 cm. Il reste bien entendu possible de fixer l’écran au mur à l'aide d'un support VESA 400 x 300, il faudra à ce moment-là trouver un moyen de poser la barre sur une surface plane.
La qualité de fabrication est au rendez-vous, toutefois peu de différences à noter en comparaison du EZ950. La faible épaisseur de ce type d’écran induit comme toujours une fragilité et une résistance mesurée lorsqu’une pression est exercée, des précautions s’imposent comme toujours lors de l’installation.
L'ensemble de la connectique est déporté sur le flanc gauche du téléviseur, l’ensemble est recouvert par un cache en plastique avec un passage de câbles. Le choix en matière de connecteurs est particulièrement correct, nous retrouvons quatre entrées HDMI 2.0b compatibles HDCP 2.2, 4K/60p, HDR, Deep Color, etc. pour raccorder un lecteur UHD Blu-ray 4K, un lecteur multimédia 4K, une console et autres sources 4K HDR. Attention cependant, comme toujours seules les entrées HDMI 1 et 2 offrent un débit pleine bande.
Signalons enfin la présence d’une entrée Composante YUV, une entrée audio analogique RCA, une sortie audio optique Toslink, une sortie casque (jack 3.5 mm), trois ports USB dont un port USB 3.0, un slot carte SD, une prise Ethernet, deux interfaces CI+ et deux entrées Antenne.
Le niveau d’équipement reste inchangé, nous retrouvons un triple tuner DVB-T2/C/S2 avec fonctions PVR et Timeshift pour la mise en pause du direct et l’enregistrement des programmes, la compatibilité DVB-IP, et des connectivités sans fil Wi-Fi 802.11n et Bluetooth.
Le téléviseur est accompagné par deux télécommandes, comme c’est le cas depuis quelques années sur les modèles haut de gamme du fabricant. Nous retrouvons dans un premier temps la télécommande Touchpad Remote qui propose un pavé tactile, un micro pour le contrôle vocal et l'accès aux fonctions principales du téléviseur, et une seconde plus classique qui arbore une façade aluminium et un rétroéclairage. La Touchpad Remote offre une bonne ergonomie, notamment lorsqu'il s'agit de saisir du texte (recherche, mot de passe, site web, etc.), néanmoins la télécommande principale reste beaucoup plus complète, et accessoirement plus élégante.
Toutes les fonctions du téléviseur sont accessibles, on note également trois boutons d'accès direct à l’interface My Home Screen, ainsi qu'à Netflix et au Guide TV (EPG). La seule nouveauté provient ici de l'ajout du raccourci MyApp qui peut être utilisé pour ouvrir Youtube, ARTE, ou n’importe quelle application de son choix. Panasonic propose également l'application Panasonic TV Remote 2 pour piloter le téléviseur depuis un appareil mobile iOS ou Android, mais qui pourra aussi servir de second écran lors du calibrage de l’écran.
Tout comme l'EZ950, le TX-65EZ1000E accueille un certain nombre d'améliorations cette année, à commencer par l'intégration du moteur de traitement vidéo Studio Colour HCX2 et une dalle OLED Master HDR. Le téléviseur bénéficie également de la technologie Absolue Black, et offre en prime la possibilité d'importer des 3D LUT.
Réglé par défaut en mode image Normal, les meilleurs résultats sont comme souvent obtenus par le biais des modes Vrai Cinéma, THX Cinema et THX Bright Room, ce sont toutefois les modes ISF Professionnel 1 et 2 qui procurent les meilleures résultats sur les chaînes TV, films et jeux vidéo. Nous conseillons d'opter pour une valeur gamma réglée à 2.4 pour les séances de nuit, et 2.2 en journée.
La sortie de carton s'avère excellente dans les deux cas, en mode Professionnel 2 nous relevons une très belle échelle de gris avec un DeltaE de 0,7 là ou nous recherchons initialement une moyenne égale ou inférieure à 3, pour une température de couleur relevée à 6466K en raison d'une légère mise en avant du Rouge, de la même façon d'ailleurs que l'EZ950, tandis que le gamma affiche une moyenne de 2,43. Les résultats sont peu ou prou équivalents en mode Professionnel 1, à l'exception bien entendu d'un gamma à 2,21.
Les couleurs sont superbement ajustées, légèrement mieux d'ailleurs que l'EZ950 avec une moyenne DeltaE de 0,6, un résultat qui frise la perfection. La primaire Rouge à 75% est légèrement trop saturée, et un "très" léger décalage de la teinte verte peut être noté, il n'en reste pas moins que nous tenons-là assurément l'une des meilleures sortie de carton de ces dernières années, si ce n'est la meilleure.
Panasonic propose le panel habituel de réglages, d'un côté une échelle de blanc ajustable sur 2 ou 10 points, des valeurs de gamma prédéfinies, et un CMS ajustable sur les six axes. Il est d'ailleurs à noter l'incidence du processeur HCX2 comme nous l'avions déjà noté sur l'EX780 et l'EZ950, en particulier le gain en précision lors des ajustements réalisés par le biais de l'échelle de blanc à 10 points.
Les résultats obtenus en post-calibration sont superbes, l'échelle de gris est ramenée à une moyenne DeltaE de 0,2 pour une température de couleur de 6518K et un gamma à 2,41 de moyenne. La colorimétrie est toujours bien ajustée sur l'ensemble des saturations jusqu'à 100%, le DeltaE abaissé à 0,3, et le Colorchecker affiche une très belle moyenne de 0,6.
Mesures HDR Rec.2020 :
Lorsqu'un signal HDR est détecté, le téléviseur automatiquement bascule là encore par défaut en mode image Normal, pour de meilleurs résultats, nous vous recommandons une fois de plus les modes ISF Professionnel 1 et Professionnel 2. Soulignons d'ailleurs la possibilité d'ajuster séparément les réglages HDR et SDR sur un même mode Image, ce qui n'était pas possible sur les modèles 2016. Nous espérons que le fabricant fera un petit effort supplémentaire afin de permettre de séparer les réglages pour les contenus HDR10 (PQ) et HLG.
En sortie de carton, le téléviseur démontre là encore d'excellents résultats, malgré une légère dominante Rouge/Vert à partir de l'IRE 70 l'échelle de gris affiche une bonne moyenne DeltaE de 1,5, tandis que la courbe de gamma EOTF (PQ) suit parfaitement la valeur cible.
L'EZ1000 délivre également une belle luminance, relevée à 691 cd/m² sur une mire blanche à 10%, autrement dit autant que le récent Sony A1. Bien que l'écart avec l'EZ950 ne soit pas extrêmement significatif, la gain est appréciable. La couverture des espaces couleur étendus est en revanche plus ou moins équivalente, le téléviseur couvre 71 % du gamut Rec.2020 et 97 % du DCI-P3. Les saturations sont relativement bien ajustées jusqu'à 50%, quelques écarts légers écarts de la teinte sont toutefois à corriger.
En matière de traitement vidéo, l’écart avec l’EZ950 ne saute pas particulièrement aux yeux. La mise à l’échelle UHD 2160p se montre particulièrement efficace sur les chaînes TV HD 1080i, la qualité de désentrelacement irréprochable, c’est un peu moins le cas sur les sources en définition standard. La qualité s’avère convenable, du moins à condition de conserver quelques mètres de recul, difficile toutefois de faire un quelconque miracle sur les chaînes TV SD ou les vidéos de faible qualité, une constante aujourd’hui sur la plupart des modèles Ultra HD en raison de la perte d’information générée lors du processus d’upscale. Sur DVD en revanche, l’EZ1000 délivre en revanche une qualité d’image très correcte.
Sur les contenus HD plus qualitatifs, en particulier sur Blu-ray, le téléviseur Panasonic montre toute l’étendue de ses capacités en SDR. Au-delà les qualités de l’OLED en matière de contraste et profondeurs des noirs, l’EZ1000 délivre une image naturelle, une définition d’excellente facture, mais reste constamment fidèle au matériel d’origine.
Sur les quelques films et séries TV visionnées lors de son séjour, notamment Avengers et quelques épisodes de l’intégrale Blu-ray Les Sopranos, le téléviseur procure une qualité d’image remarquable. La section post-traitement s’avère honnête, en particulier un filtre Netteté au caractère très progressif, à l’opposé les algorithmes du type "Remastériser" sont à désactiver. Pour les lecteurs Blu-ray munis d’un réglage de Netteté, à l’image de l’Oppo UDP-203 utilisé lors de ce banc d’essai, quelques précautions s’imposent pour éviter l’apparition d’artefacts de compression.
Les performances de l’EZ1000 en matière de qualité d’image 4K HDR sont pour le moins proches, pour ne pas dire très proche, de celles du EZ950 avec un écart d'environ 11% entre les deux écrans. De manière incontestable, la luminance est un brin plus élevée comme nous l’avons vu au chapitre mesures, rejoignant la moyenne des valeurs relevées dans cette gamme de prix, le gain n'en demeure pas moins assez relatif.
Bien que la technologie OLED reste en deçà des modèles LED en matière de luminance, comme nous l’avons vu à de nombreuses reprises ces derniers mois, les Samsung Q7F et Sony XE93 en sont les exemples les plus récents, l'EZ1000 n'en figure pas moins parmi les bons élèves de la classe en considérant d'une part les qualités naturelles de l'écran en matière de contraste et de lisibilités dans les noirs, et d'autre la qualité du tone-mapping sur les contenus HDR10 encodés à 1000 et 4000 nits.
Les récentes éditions 4K UHD Blu-ray de Logan est un très bel exemple (en particulier la version noir et blanc du film), ou Alliés dans un registre plus feutré, qui met en évidence la capacité de l'écran à donner du relief à certaines images, sans pour autant sacrifier plus que nécessaire la luminosité d'ensemble, permettant ainsi de conserver une bonne lisibilité.
Comme pour l'EZ950, le téléviseur ne souffre d'aucun problème de vignettage ou DSE, tandis que la perte de luminosité dans les angles et la postérisation appartiennent désormais au passé. Sans surprise néanmoins, le banding est encore et toujours présent comme le montre les mires de gris à 5 % et 10 %. Ceci étant dit, il se manifeste dans des proportions raisonnables, et de façon assez peu marquée pour ne pas constituer une gêne sur les contenus courants, y compris les programmes sportifs. Il n'en est pas moins surprenant de constater que l'EZ1000 laisse apparaître quelques bandes verticales supplémentaires en comparaison du TX-55EZ950, la plus grande diagonale n'y est probablement pas étrangère.
En ce qui concerne la rétention d’image, après les nombreuses passés entre les sessions de calibrage, le visionnage de chaînes TV avec un logo fixe, et l'affichage de pages web, l'écran ne montre pas de sensibilité particulière au marquage. Pour éviter la rétention, nous retrouvons l'habituelle fonction Décalage des pixels déplaçant à intervalle régulier les pixels, et l'outil Maintenance du panneau que le fabricant conseille d'utiliser au maximum une fois par an.
Les angles de visions sont excellents comme tout téléviseur OLED, aucun éclaircissement des couleurs ou des noirs n’est à noter. Le filtre Absolue Black permet d'ailleurs d'obtenir des résultats légèrement plus probants quant à l'absorption des reflets, mais on souligne tout particulièrement l'absence de teinte magenta dans une pièce lumineuse contrairement au A1 et EZ950.
Malgré la présence d'un certain nombre de mécanismes d'aide à la fuidité, les résultats sont assez variables. Réglée sur Minimum, la compensation de mouvements Intelligent Frame Creation (IFC) se montre efficace sur les chaînes TV et plus généralement les contenus 50/60 Hz, à l'opposé pourtant, il occasionne un effet caméscope désagréable sur les films 23.976 Hz/24p. Les paliers Moyen et Maximum sont bien entendu à proscrire.
Un mode Clear Motion est proposé en parallèle, il s'agit d'un mécanisme BFI qui repose sur l'insertion d'une image noire entre chaque frame, ce dernier engendre cependant une baisse de luminosité, qui nécessite d'augmenter le rétroéclairage pour compenser. Ce n’est pas forcément un problème sur les contenus SDR ou le téléviseur parvient à maintenir une luminosité d'environ 200 cd/m², du moins en dehors du phénomène de clignotement perçu et qui peut constituer un gêne pour une partie du public, mais sur les contenus HDR, le mécanisme provoque une importante diminution de la luminance.
Le mode IFC Personnalisé reste le plus conseillé, ce dernier délivre de bons résultats sur les films 24p, avec la possibilité d'ajuster séparément les curseurs Lissage et Fluidité.
Comme nous l'avons encore vu il y a peu avec l'A1, Panasonic agrémente l'EZ1000 du système audio Dynamic Blade Speaker, un moyen comme un autre de se démarquer sur le segment premium. Au-delà d'une intégration réussie, la barre son délivre des prestations satisfaisantes.
La puissance est très confortable, le gain en matière de définition et d'intelligibilité est particulièrement apprécié, les voix sont bien centrées et la spatialisation s'avère correcte à défait d'être exceptionnelle. Mais au-delà des chiffres mentionnant la présence de 8 HP de graves et quatres radiateurs passifs, le grave est plus en retrait qu'escompté. Cela reste amplement suffisant pour les chaînes TV, il ne faudra pour autant pas en attendre monts et merveilles.
Dans le sillon du EZ950 qui constituait une agréable surprise, tout comme d'autres modèles de la gamme 2017 à l'instar des séries EX600 et EX780, l'EZ1000 propose l'un des meilleurs input lag du moment avec pas moins 26 ms en 1080p et 4K 60 Hz, avec ou sans HDR. En activant l'option Clear Motion, l'input lag est rehaussé à 33,9 ms, une valeur là encore plus qu'acceptable.
Bien que l'EZ1000 s'adresse à un public fortuné, il n'en reste pas moins l'un des meilleurs téléviseurs du moment pour une utilisation jeux vidéo sur consoles et PC, d'une part en raison d'un temps de retard à l'affiche inférieur à 2 images par seconde, et d'autre part de l'excellente réactivité des téléviseurs OLED.
Panasonic s'appuie à nouveau cette année sur la plateforme Smart TV My Home Screen 2.0 basée sur Firefox OS. On note peu de changements en comparaison de l'an dernier, l'offre d'application reste d'ailleurs peu ou prou identique, tout juste soulignons-nous l’apparition d’un nouveau lecteur média.
Sans bouleverses les habitudes, l'interface My Home Screen 2.0 s'avère fluide, intuitive et particulièrement agréable à utiliser au quotidien, la navigation est simplifiée au maximum avec la possibilité de basculer sur le Live TV, les Apps et les différentes sources raccordées, pour plus de commodité d’ailleurs, certaines sources et applications pourront être directement épinglées. Le champ de recherche permet quant à lui de localiser du contenu sur une clé USB, un site web ou les services de vidéo en streaming.
L’offre d’applications reste en deçà de ce que propose aujourd’hui Android TV, ce qui n’empêche pas pour autant de retrouver les incontournables comme Netflix (4K HDR), Youtube (4K HDR), Dailymotion, Wuaki.tv, Eurosport, Euronews, France 24, ARTE et Deezer, quelques utilitaires à l'image d'une application Calendrier et Guide TV (EPG), et le navigateur web Firefox. On déplore seulement l'absence du service Amazon Video (4K HDR), pourtant présent chez un certain nombre de fabricants cette année, il reste toutefois possible de contourner facilement cette limitation en changeant le pays d'origine et la langue.
Comme nous l'indiquions en introduction, le fabricant fait évoluer son lecteur média, avec une interface revue et corrigée, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était temps ! Seul bémol, la prise en charge multimédia reste inchangée. Nous retrouvons donc ses qualités avec notamment la possibilité de lire du contenu depuis un support de stockage USB, une carte SD et en réseau uPnP/DLNA, sans oublier le Samba (SMB) qui permet de partager du contenu avec d’autres appareils compatibles DLNA, mais également certains petits défauts toujours aussi agaçants, en particulier certaines limitations sur les vidéos 4K.
L’EZ1000 supporte sans aucun problème les vidéos aux formats MKV, MP4, TS, M2TS, MOV, WMV, AVI, VOB et FLV, à l’exception des encodages VC-1. Les pistes audio multiples et les sous-titres sont par contre bien gérés, avec d'ailleurs la possibilité d'ajuster leur taille/position/couleur, sans oublier la compatibilité Dolby Digital. Le support DTS n'est toujours pas assuré.
Les résultats se montrent relativement corrects en lecture vidéo Ultra HD et 4K, la majorité de nos fichiers encodés en AVC/H.264 et HEVC/H.265 avec conteneurs MP4, M2TS, TS et MKV ont été lus sans aucun problème, y compris les vidéos HDR10 et HLG. Étonnamment par contre, les vidéos HEVC 10 bits dont le bitrate excède 100 Mb/s ne sont toujours pas lues, un point que l'on espère voir corrigé sur la gamme 2018.
En matière de lecture audio, le téléviseur accepte les formats MP3, AAC, WMA, WMA Pro, FLAC, ALAC et WAV jusqu'en 192 kHz/24 bits.
Quelques semaines après le passage du EZ950, Panasonic confirme son savoir-faire en matière de conception d'écrans OLED "premium". Du traitement vidéo en passant par d'excellents résultats en sortie de carton, une flexibilité exemplaire en matière de calibration, sans oublier un très bel input lag et une section audio soignée, le Panasonic TX-65EZ1000 est une franche réussite, et définitivement un téléviseur de choix sur le segment des téléviseurs premium. Toutefois, comme le dit une célèbre expression, l'excellence à un prix.
D'un point de vue pragmatique néanmoins, la comparaison entre les séries EZ950 et EZ1000 est inévitable. D'autant plus en considérant que ce dernier est uniquement décliné en diagonale 65 pouces, avec un écart de prix d'environ 1000 euros avec le TX-65EZ950. Un surcoût justifié par un design un peu plus attrayant et la barre son Dynamic Blade Speaker, ainsi qu'une puissance lumineuse HDR rehaussée et une meilleure gestion des reflets.
Pour autant il est assez regrettable que Panasonic fasse l'impasse sur le Dolby Vision. Une absence qui reste bien entendu à relativiser au regard du faible nombre de contenus disponibles dans le format à l'heure ou nous écrivons ces lignes, mais au regard de l'investissement qui atteint ici près de 7000 €, cela ne manquera certainement de faire grincer quelques dents.
En considérant cela, et sans nullement minimiser les bénéfices du EZ1000, dans une majeure partie des cas la série EZ950 apparaît selon nous plus attrayante au regard de la grande similarité entre les deux écrans matière de performances.
Un des meilleurs TV OLED 4K HDR du moment, et un investissement de choix pour les cinéphiles exigeants à la recherche d'un téléviseur capable de délivrer une qualité d'image 4K UHD sans compromis, et une section audio particulièrement soignée. Pour les Home-cinéphiles en revanche, vu le faible écart entre les deux modèles, l'EZ950 est une option à privilégier.
Merci à AudioVidéoHD pour ce test.